La vanille de Madagascar : une épice qui domine le marché international

La vanille, reine des épices, est très prisée en gastronomie, en cosmétique et même en médecine. A Madagascar, elle est cultivée principalement dans les forêts de la SAVA, région située dans le nord-est du pays, où elle occupe entre 25.000 et 30.000 hectares de plantations.

Son prix s’est envolé ces dernières années, pourtant les agriculteurs ne bénéficient aucunement de cette augmentation. De plus, ils subissent stress et peur à cause de l’insécurité qui règne dans les plantations de vanille. Les saveurs de cette épice sont parmi les plus demandées de l’industrie alimentaire (chocolats, boissons, confiseries, glaces…), par conséquent les paysans ont augmenté leur production. Les autres raisons de l’augmentation de la production de la vanille de Madagascar, sont nombreuses. La plus importante est la tendance actuelle des consommateurs à travers la planète, à acheter des produits alimentaires sans arômes artificiels ou ingrédients chimiques. En effet, la vanille de Madagascar est un produit biologique et non OGM. Les plus grands consommateurs sur le marché international sont les États-Unis et la France, suivis du reste de l’Europe et de l’Asie. Aussi, cette demande a poussé les principaux acteurs dans le domaine à améliorer la qualité de l’épice, afin d’acquérir un avantage concurrentiel sur le marché mondial de la vanille.

Actuellement, la consommation de la vanille de Madagascar a été affectée comme tous les produits par la pandémie mondiale de la Covid-19, sachant que les principaux consommateurs que sont les industriels (fabricants de boissons, de confiseries, d’autres produits alimentaires, de cosmétiques…), ont réduit leur production dans les usines.

Un bref retour en arrière

Durant les années 80, l’île de Madagascar ne produisait que 30% de l’offre mondiale, et le prix du kilogramme de vanille avoisinait alors les 50$. Dix-sept ans plus tard, l’île avait été frappée par un cyclone ayant ravagé la partie nord-est du pays. Sachant qu’il faut trois années à une plante pour produire des fèves, le prix de la vanille avait flambé, puis avait fini par s’effondrer. Plusieurs importateurs rapportaient que certains exportateurs demandaient 700$ pour le kilogramme de vanille préparée, le lundi, et qu’ils étaient prêts à la céder 20$ quatre jours plus tard. À cause des prix élevés, certains exportateurs avaient fini par faire faillite.

Évolution des prix depuis 2012

Le prix de la vanille de Madagascar est passé de 50 dollars le kilogramme en 2012 à 400 dollars le kilogramme en 2016, puis à 700 dollars le kilogramme en 2017. Durant cette dernière année, l’île avait souffert des ravages du cyclone Enawo, ayant détruit 30% de la récolte. Ces prix astronomiques n’ont pourtant pas freiné l’engouement des pays occidentaux autour des produits naturels.

Autrefois, le prix de la vanille de Madagascar était fixé par le gouvernement malgache qui formait un cartel avec la Réunion et les Comores. Les prix pratiqués à l’époque avaient poussé les importateurs à se tourner vers des produits moins chers, comme la vanilline synthétique, auprès de fournisseurs basés dans d’autres pays. Cette situation avait conduit alors le gouvernement malgache à mettre fin à la fixation des prix.

Au départ, même avec une certaine liberté les producteurs pratiquaient des prix raisonnables avant 2012. Ensuite, les consommateurs commençaient à se tourner vers tout ce qui est naturel, poussant les utilisateurs de vanille (les glaciers, par exemple) à modifier leurs recettes, en remplaçant la vanilline synthétique par de la vanille naturelle. Les industriels avaient également commencé à montrer de l’intérêt à la vanille naturelle, à l’instar de Nestlé et Hershey. C’est ainsi que la demande sur la vanille de Madagascar avait commencé à augmenter et les prix avec. Toutefois, le gouvernement malgache a décidé de reprendre les choses en main. Tout comme durant la dernière campagne de récolte, c’est le gouvernement malgache qui a fixé le prix de la vanille de Madagascar et non les spéculateurs ou les autres acteurs de la filière vanille. Ainsi, le prix pour la saison 2020-2021, a été fixé à 250 dollars FOB le kilogramme de vanille préparée. Cette initiative n’est évidemment pas du goût de certains exportateurs de vanille, lesquels déplorent cet interventionnisme.

Qui sont les plus grands consommateurs de la vanille de Madagascar ?

Arangi


Les États-Unis viennent en tête avec 42%, suivis de la France avec 18.8%, de l’Allemagne avec 11.8%, ainsi que des Pays-Bas, du Royaume-Uni, de la Belgique et du Canada. La raison principale de la domination du marché de la vanille par Madagascar est que la demande des consommateurs a grandement favorisé le goût pour cette vanille si particulière. Près de 40% de la vanille exportée est destinée à l’industrie agroalimentaire, tandis que les 60% restants sont destinés à l’industrie cosmétique et pharmacologique.

Madagascar a maintenu sa position en dépit de la concurrence, de la montée en puissance de la consommation de la vanille synthétique et surtout de problèmes internes liés à la production de cette épice. Les principaux problèmes sont les catastrophes naturelles (cyclones, tempêtes…), les vols de récoltes, et la spéculation. Toutefois, concernant ce dernier point, l’État malgache tend à organiser la filière tout en minimisant le niveau de volatilité, et ce en fixant chaque année le prix, comme vu précédemment.

Où est produite la vanille de Madagascar ?

La plus grande zone de production de cette épice au niveau mondial, est la région de la SAVA, avec environ 70.000 agriculteurs. Cette activité représente 10% du PIB de l’île de Madagascar et près de 25 % de ses recettes d’exportation. La méthode de culture de cette épice est purement traditionnelle, sans mécanisation aucune, ni intrants agricoles. L’ensemble du processus de production nécessite des années de dur labeur, de patience, de rigueur, et de savoir-faire. Il faut plusieurs ouvriers et des centaines de manipulations pour chaque gousse de vanille, afin d’obtenir une vanille préparée de qualité.

Tout au long du processus, la production de la vanille de Madagascar, nécessite une main-d’œuvre importante notamment pour les étapes relatives à la pollinisation manuelle et à la préparation des gousses après la récolte. Cette épice nécessite énormément de temps et de patience, et c’est grâce à cela que la vanille de Madagascar a su rester au top, avec un profil aromatique unique et authentique à la fois. En effet, la saveur de la vanille de Madagascar est forte et crémeuse, de plus les gousses ont une forte teneur en vanilline.

Comment pourrait évoluer la situation à l’avenir ?


En dépit de la baisse de la demande actuellement, à cause du Coronavirus, le marché mondial de la vanille devrait reprendre à la hausse, à l’horizon 2025, selon les prévisions. Cette filière souffre plus de la spéculation que d’autre chose et c’est l’une des principales raisons ayant freiné certains industriels et autres grands consommateurs. En effet, le prix de cette épice a été multiplié par 14 en l’espace de cinq ans, ce qui est énorme. En dépit de cela, plusieurs acteurs tentent de remédier à cette situation, et certains observateurs sont optimistes et pensent qu’à l’avenir de nouveaux investisseurs feront leur entrée sur le terrain.

Pourquoi la vanille de Madagascar domine le marché mondial ?

La vanille de manière générale, et celle en provenance de Madagascar en particulier est utilisée dans l’industrie alimentaire pour aromatiser les boissons, les gelées, les sirops, les confitures, les glaces et le chocolat. Elle est également employée dans l’industrie pharmaceutique, pour ses nombreuses vertus pour la santé, notamment grâce à ses propriétés antioxydants, toniques, relaxantes, aphrodisiaques, antibactériennes, apéritives et digestives. Ainsi, en plus de soigner les troubles de la peau (déshydratation, rides…), elle est efficace contre la dépression, le manque de concentration et la fatigue intellectuelle.

Les bienfaits de la vanille de Madagascar

Beaucoup de personnes associent la vanille de Madagascar uniquement à son goût divin, ignorant ses nombreux bienfaits à la fois pour la santé physique et mentale. Voici ses principales vertus :

  • Antidépresseur

Tout comme le chocolat, la vanille de Madagascar aide à lutter contre le stress, la dépression et même contre les crises d’hystérie. Elle peut également être utilisée pour retrouver le sommeil.

  • Stimulateur du système nerveux 

La vanille contribue à lutter contre la fatigue intellectuelle, améliore la concentration, ainsi que la mémoire.

  • Aphrodisiaque

Aphrodisiaque naturel, la vanille augmenterait la libido grâce à son goût et à son parfum. Elle serait utilisée en Amérique Latine pour la préparation de philtres d’amour. Toutefois, en dépit du fait que son parfum agisse comme une phéromone, la science n’a pas confirmé ces vertus.

  • Antioxydant

Grâce aux polyphénols, la vanille aide l’organisme à lutter contre les radicaux libres, en ralentissant le vieillissement cellulaire, tout en régénérant la peau. Elle est utilisée également pour hydrater la peau en profondeur. Pour toutes ces raisons, on retrouve souvent la vanille dans de nombreux produits cosmétiques (crèmes hydratantes, shampoings, crèmes de douche…).

  • Antiseptique

La vanille de Madagascar a des vertus antiseptiques. Elle a longtemps été utilisée par certaines cultures pour soigner les morsures d’animaux et piqures d’insectes.

  • Digestive

Grâce à son goût exceptionnel, la vanille contribue à stimuler l’appétit, ainsi que les enzymes digestives.

  • Amincissante

Grâce au sucre qu’elle contient (14.4g pour 100g d’extrait aqueux de vanille), la vanille permet de diminuer les proportions de sucre utilisées dans les différentes préparations culinaires, tout en leur conférant un goût unique. Elle représente ainsi, un allié minceur non négligeable.

  • Lutte contre l’insomnie

Une infusion à la vanille peut aider à retrouver le sommeil, grâce à ses propriétés relaxantes et sédatives.

Comment l’utiliser de sorte à profiter de ses nombreuses vertus ?


Pour bénéficier des vertus de la vanille de Madagascar, il faut utiliser la gousse fendue dans le sens de la longueur. Ainsi, il est possible de parfumer toute sorte de boissons chaudes et froides, comme une infusion végétale, du thé, un cocktail, du lait chaud ou du chocolat chaud. Il est également possible d’en bénéficier, en aromatisant simplement les différentes préparations culinaires.

Pour une utilisation cutanée et capillaire, employer de l’huile essentielle de vanille. Aussi, il est possible de préparer du macérât en mettant dans un bocal en verre transparent, des gousses de vanille fendues dans le sens de la longueur, ainsi que les graines grattées, dans l’huile de sésame, de jojoba ou de tournesol. Il faut mettre deux gousses de vanille dans l’équivalent de 100 ml d’huile. Laissez macérer pendant deux ou trois semaines à la lumière, en agitant le bocal de temps à autre. Utilisez-le macérât pour hydrater et adoucir la peau et même les cheveux. Il peut également être employé comme huile de massage.

Pour bénéficier des nombreux bienfaits de la vanille de Madagascar, n’hésitez pas à acheter une vanille de qualité supérieure, auprès de cette boutique en ligne : https://www.vanille-de-madagascar.com/.

La vente en ligne de vanille de Madagascar

La vanille varie en parfums et en saveurs en fonction de l’endroit où les gousses sont cultivées. Du Mexique d’où elle est originaire, à Tahiti, en passant par l’Inde et Madagascar ; la vanille est cultivée dans plusieurs endroits de la planète. Elle est issue de diverses orchidées, comme : Vanilla Planifolia, Vanilla Pompona Schiede et Vanilla Tahitiensis. Chaque variété offre un bouquet unique de saveurs. Parmi les gousses de vanille les plus réputées et les plus appréciées, figure la vanille de Madagascar. Produite dans la région de SAVA, la vanille de Madagascar est une vanille à forte teneur en vanilline. Quelle que soit l’utilisation pour laquelle elle est destinée, cette vanille déborde de saveurs et d’arômes, en plus de la richesse de la gousse en minuscules graines noires.

Qu’est-ce qui fait la particularité de la vanille de Madagascar ?

On aimerait trouver de la vanille de qualité dans les supermarchés, épiceries et grandes surfaces. Toutefois, la vanille qu’on y trouve est parfois de qualité discutable. Il suffit parfois d’observer les gousses conditionnées dans des tubes en verre ou dans d’autres types d’emballages, pour distinguer une gousse de bonne qualité d’une gousse de qualité médiocre. Ainsi, elle doit être assez charnue, avec une couleur uniforme marron chocolat et être brillante sans être luisante. La vanille de Madagascar est un produit bio. Aussi, elle est réputée pour son taux de vanilline élevé, ainsi que son inscription au label « Bourbon ». Elle est très appréciée pour ses notes « cacaotées », ainsi que sa belle couleur brune foncée.

Issue d’une orchidée hermaphrodite, la production de la vanille de Madagascar est longue et assez complexe, notamment en ce qui concerne la pollinisation des fleurs, qui doit se faire entièrement à la main ! En effet, à défaut de pollinisateurs, les ouvriers ou les ouvrières appelées parfois « les marieuses » procèdent à la fécondation des fleurs, l’une après l’autre, sachant qu’elles ne fleurissent qu’entre 10h et 12h. Après neuf mois d’attente, les ouvriers procèdent à la cueillette des fruits, puis doivent passer 3 mois à préparer les gousses, avec une centaine de manipulations pour chacune des gousses. Ce n’est qu’à l’issue de toutes ces étapes, qu’on peut espérer obtenir une vanille Bourbon de haute qualité. En plus de l’intervention de l’Homme, la qualité de la vanille de Madagascar est obtenue grâce à des conditions climatiques favorables, similaires à celles de son pays d’origine. Tous ces facteurs forgent la saveur si particulière de la vanille de Madagascar.

Qui sont les plus grands acheteurs de la vanille de Madagascar, et comment procèdent-ils pour s’approvisionner ?


La vanille de Madagascar représente 70% de la consommation mondiale. Les plus grands importateurs sont les États-Unis, la France et l’Allemagne, suivis du reste de l’Europe et de l’Asie. Les plus grands consommateurs sont les industriels. Il peut s’agir de chocolatiers, de confiseurs, de glaciers, de pâtissiers, de producteurs de sodas, de parfumeurs, de chefs restaurateurs ou de grossistes, entre autres. Ils ont la possibilité d’acheter directement auprès d’exportateurs établis à Madagascar, et se faire expédier les cartons à l’adresse souhaitée qu’elle soit résidentielle ou professionnelle. Les produits sont expédiés directement des plantations par les producteurs exportateurs ou exportateurs. Les acheteurs peuvent également acheter en ligne de manière extrêmement rapide et se faire livrer leur vanille à partir d’entrepôts basés en Amérique du Nord, en Europe voire même en Asie, sachant que les délais d’expédition varient entre 2 et 4 jours ouvrables. Quelle que soit la destination de la vanille Bourbon de Madagascar, cette épice est expédiée de la côte Est malgache, à partir de Sambava, Tamatave, Antalaha… vers les autres pays.

Où et comment acheter de la vanille de qualité en ligne, quand on est un particulier ?

La vanille de Madagascar est achetée dans le but d’être conditionnée puis revendue aux petits consommateurs dans les supermarchés, dans les épiceries fines mais aussi en ligne. Pour acheter de la vanille, les particuliers peuvent également se connecter sur des sites généralistes comme Amazon, sachant que pas moins de 37 entreprises basées aux États-Unis, en Europe, et en Asie vendent de la vanille, en ajoutant au prix environ 20 à 40% de marge, sans oublier les frais d’expédition. Aussi, plusieurs boutiques en ligne proposent de la vanille de Madagascar. Les formes de vanille vendues en ligne sont diverses, elle est disponible sous forme de gousses, d’extrait naturel de vanille, de poudre, de grains séchés, de sucre vanillé ou d’huile de vanille. Le choix offre ainsi aux consommateurs une multitude d’usages : culinaires, cosmétiques…

Parmi les distributeurs de vanille en ligne, on peut citer https://www.vanille-de-madagascar.com/. A titre d’exemple, on peut commander pour le prix de 29.90€, une pochette contenant 10 gousses de vanille Bourbon de Madagascar, avec une longueur de 18cm. Evidemment, ce fournisseur propose d’autres offres aussi intéressantes les unes que les autres. Aussi, Vanille-de-madagascar.com propose à ses clients un blog riche en informations relatives à la vanille, ainsi que des idées recettes.

La vanille de Madagascar : une épice très convoitée

Connue comme la « reine des épices », la vanille de Madagascar est la deuxième épice la plus chère au monde après le safran. Particulièrement consommée en hiver, elle agrémente biscuits, pâtisseries, desserts et toute sorte de préparations culinaires. De nos jours, la vanille prête sa saveur également aux plats salés, qu’elle relève avec un certain mystère. La vanille a d’autres usages, notamment en cosmétique, en aromathérapie et en médecine.

Le berceau de cette épice tant prisée est le golfe du Mexique, où les Totonaques la cultivaient et la vendaient à leurs voisins les Aztèques, lesquels l’utilisaient pour adoucir l’amertume de leur boisson préparée avec du cacao. La vanille a ensuite été introduite en Europe, puis dans l’Océan Indien, plus précisément dans l’île de La Réunion. Elle a ensuite été plantée dans d’autres îles de l’Océan Indien, à l’instar de Madagascar, où sa culture a prospéré, notamment grâce au savoir-faire ancestral des agriculteurs malgaches. A elle seule, l’île couvre 70% des besoins mondiaux en vanille.

Quelles sont les raisons qui font que la vanille de Madagascar soit très convoitée ?

Cette épice est issue d’une orchidée appelée Vanilla Planifolia. Elle est cultivée à Madagascar, principalement dans la région de la SAVA. Elle regorge d’arômes et de parfums procurant aux consommateurs une agréable sensation en bouche. Aussi, les gousses de la vanille de Madagascar sont pulpeuses, souples et lisses au toucher, et ont une jolie couleur brun foncé. Alors que beaucoup ne connaissent de la vanille de Madagascar que son apparence, son goût ou son parfum, ils ignorent cependant ses nombreuses vertus et bienfaits pour notre équilibre physique et psychique.

Voici en résumé, les principales qualités qui font que la vanille de Madagascar soit une épice très convoitée :

  • La vanille de Madagascar est de plus en plus employée dans le domaine médical, sachant qu’elle était déjà utilisée traditionnellement sous forme d’huile essentielle et d’infusion. Elle est considérée comme un puissant antiseptique et sert à soulager les piqûres et les morsures d’animaux. Elle est également prisée pour ses effets apaisants et régulateurs du système nerveux. Actuellement, elle est considérée comme un remède efficace contre les insomnies, le stress, la fatigue intellectuelle, le manque de concentration et les troubles de mémoire. Tout comme le chocolat, elle représente un antidépresseur naturel recommandé dans les moments de chagrin.

Aussi, ses vertus digestives et apéritives font qu’elle stimule les enzymes digestives, ouvre l’appétit et apaise les maux de l’appareil digestif comme les nausées et les diarrhées, entre autres. Grâce à sa teneur naturelle en sucre, elle représente un allié minceur idéal, en étant consommée, par exemple avec du yaourt naturel. Par ailleurs, la vanille de Madagascar est réputée pour ses vertus aphrodisiaques, sachant que ses essences volatiles permettent de stimuler les sens et la libido.

  • La vanille de Madagascar est également utilisée en cosmétique où elle est convoitée pour ses vertus adoucissantes, nourrissantes et antioxydants à la fois. Arme redoutable contre le vieillissement cutané, grâce à sa forte teneur en polyphénols, elle est utilisée pour régénérer et restructurer la peau. On la retrouve ainsi, dans les crèmes hydratantes, les gels douchent, les shampoings…
  • Cette épice est sucrée et chaude à la fois. Elle a des fragrances orientales gourmandes, envoûtantes et suaves, c’est pourquoi elle est très utilisée en parfumerie. Les parfums à la vanille envoient des messages positifs, ils développent entre autres, l’ambition et la volonté. À titre d’exemple, on peut citer les parfums « Jicky » et « Shalimar » de Guerlain, « Angel » de Thierry Mugler, « N° 5 » de Chanel, « Opium » d’Yves Saint Lurent, ainsi que l’eau de parfum « Amour » de Kenzo… La vanille employée en parfumerie est utilisée sous forme de teinture (gousses trempées dans de l’alcool), de résinoïde (matière première séchée), ou sous sa forme absolue.

Pour toutes ces raisons, la vanille de Madagascar est consommée à travers la planète. Toutefois, pour la choisir, on préfèrera des gousses longues, généreuses, brillantes sans être luisantes avec une couleur foncée. Voilà donc des critères importants à prendre en compte avant d’acheter sa vanille de qualité.

Où acheter de la bonne vanille de Madagascar ?

En achetant auprès des grandes surfaces, par exemple, le consommateur a de fortes chances de tomber sur une vanille de petite taille, sèche voire même cassante, et qui a perdu sa saveur et son parfum. Pour cette raison, il est préférable de se tourner vers les épiceries fines ou les boutiques en ligne, comme https://www.vanille-de-madagascar.com/. Le consommateur a le choix entre plusieurs possibilités d’achat en fonction de son budget et surtout de ses besoins. En effet, lorsqu’on n’est qu’un petit consommateur, il est préférable d’acheter de la vanille de Madagascar régulièrement que de constituer un stock prévu pour plusieurs mois ou années, et ce même si elle se conserve pendant une période assez longue.

La vanille de Madagascar est-elle en péril ?

La chose la plus frappante concernant la vanille de Madagascar est son processus de production qui est long et laborieux. Il nécessite beaucoup de temps et d’attention, en plus de l’intervention de plusieurs ouvriers. Cependant, cette filière est cernée par plusieurs difficultés comme :

  • Le vol des récoltes

La pauvreté ainsi que la flambée du prix de la vanille, ont conduit au développement du vol, des agressions et des meurtres. Cette situation nuit énormément à l’agriculteur qui peut subitement perdre une partie ou la totalité de sa récolte. À cause de cette pratique, plusieurs producteurs ont construit des cabanes à l’intérieur de leurs plantations où ils dorment armés de sabres et de fusils. Les autorités pour leur part ont mis en place un système de poinçonnage obligatoire, permettant de retracer l’origine des gousses de vanille, ce qui permet aux agriculteurs de reconnaître leur production en cas de vol. De plus, par crainte de se faire voler leur vanille, sachant que c’est leur unique source de revenus, certains paysans récoltent leurs gousses avant maturité, même si cette pratique est interdite par la loi.

  • Les catastrophes naturelles

Située au milieu de l’Océan Indien, l’île de Madagascar est sujette aux cyclones et autres intempéries. Même si le pays fait partie des pays les plus riches de la planète en matière de diversité biologique, ces catastrophes climatiques représentent une menace sérieuse pour l’agriculture en général et la vanille de Madagascar en particulier. Le tristement célèbre « Enawo », dernier cyclone en date, a détruit 30% de la récolte.

  • La vanille synthétique

Même si rien ne pourrait remplacer la vanille naturelle, la vanille synthétique est de plus en plus utilisée par les industriels, à cause de la flambée des prix de la vanille naturelle. En effet, cet arôme de synthèse coûte environ 40 fois moins cher que la vanille naturelle. Il est issu du pétrole. Mais il peut également être extrait du son de riz, de la curcumine ou de l’épicéa.

  • Les spéculateurs

Les plus grands opérateurs de cette filière stockent de la vanille qu’ils rachètent aux producteurs et surenchérissent sur son prix, dans le but de tirer un maximum de profit. Contrairement aux intermédiaires, les paysans ne profitent aucunement de la hausse des prix.

  • Le conditionnement sous vide

Dans le but d’obtenir des gousses plus « juteuses », certains producteurs malhonnêtes conditionnent leur vanille sous vide afin qu’elles se gorgent en eau, ce qui augmente de ce fait leur masse. Cette pratique nuit grandement à la vanille de Madagascar dont la qualité en prend un coup.

  • La récolte précoce

Plusieurs des facteurs cités plus haut sont responsables de la récolte prématurée des gousses. Le vol des récoltes, la surenchère et les catastrophes naturelles poussent de plus en plus d’agriculteurs à récolter leur vanille précocement. Ceci a un impact négatif sur la qualité de l’épice, sachant que le taux de vanilline, molécule responsable de l’arôme si particulier à la vanille, ne sera pas aussi important que dans une vanille ayant été cueillie à maturité.

La plupart de ces facteurs, lorsqu’ils sont conjugués sont responsables de l’augmentation du prix de la vanille de Madagascar, notamment face à une demande internationale en hausse.

La vanille de Madagascar est-elle en péril ?


En dépit de tout ce qui a été dit précédemment, la vanille de Madagascar n’est pas vraiment en péril, à condition toutefois qu’elle soit réorganisée et mieux encadrée par le gouvernement, notamment en ce qui concerne les prix. Par ailleurs, la vanille Bourbon de Madagascar bénéficie d’une excellente réputation sur le plan international, sachant que près de 80% de la production est destinée à l’exportation. Qu’elle soit destinée aux industriels ou à être revendue aux particuliers, sa réputation n’est plus à faire. Cependant, l’ensemble des acteurs de la filière devront prendre en considération l’existence sur le marché mondial de sérieux concurrents, proposant une vanille de qualité similaire avec un prix moindre. Pour avoir plus de détails sur la vanille de Madagascar, se connecter au site : https://www.vanille-de-madagascar.com/, et consulter le blog qui offre aux lecteurs une multitude d’informations au sujet de l’épice phare de Madagascar. Aussi, ce site dispose d’une boutique en ligne, offrant une vanille d’excellente qualité.

La récolte de la vanille de Madagascar

Qui de nous ne connaît pas la vanille de Madagascar ? En effet, très réputée à travers la planète, cette épice d’exception est particulièrement appréciée pour la générosité de ses gousses et leur arôme si particulier. Toutefois, derrière cette épice, se cachent des années de dur labeur et de patience. Sur l’île, c’est au niveau de la SAVA que tout se joue. Cette région située au nord-est de l’île est considérée comme le cœur fertile de la vanille de Madagascar, où plein de paysans excellent dans l’art de cultiver cette épice, grâce à un savoir-faire ancestral. Par ailleurs, la vanille est considérée comme l’unique source de revenus de la plupart des familles résidant dans la SAVA, et ce qu’elles soient propriétaires des exploitations ou que leurs membres travaillent en tant qu’ouvriers pour les exploitants.

Environ 7 gousses sur 10 consommées dans le monde proviennent de l’île de Madagascar. En effet, cette dernière produit chaque année des centaines de tonnes pour répondre à la demande mondiale. Pour la saison 2020, environ 2.000 tonnes de vanille de Madagascar ont été produites.

Comment est récoltée la vanille de Madagascar ?


Avant, il faut savoir que les graines mettent jusqu’à cinq ans pour produire des gousses. Dès la troisième année, les plants fleurissent, cependant la durée de la floraison est très courte et nécessite l’intervention humaine pour la fécondation, faute de pollinisateurs naturels. Après cette intervention, il faudra attendre 8 à 9 mois pour cueillir les gousses arrivées à maturité, et ce lorsqu’elles ont une couleur vert clair. Passé ce délai, les gousses commencent à se fendre par le bas.

Ainsi, pour obtenir une vanille de Madagascar de qualité, les gousses doivent être récoltées au bon moment. Cependant, ces dernières années, de plus en plus de paysans procèdent à la cueillette des gousses avant leur complète maturité, et cet avant même l’ouverture officielle de la campagne de récolte.

Quelles en sont les causes ?

  • Le vol de récolte

La précarité dans laquelle vivent certains habitants de l’île, conjuguée au prix alléchant de la vanille de Madagascar, conduit ces personnes au vol de récoltes. Ces voleurs sont malheureusement prêts à tout, même au meurtre pour atteindre leur objectif. Ce fléau a généré une grande insécurité dans le milieu, poussant les paysans à dormir dans leurs plantations, munis d’armes à feu et d’armes blanches. Le plus souvent, ils recourent à la cueillette prématurée pour sauver leur récolte.
Pour limiter les vols, les autorités ont pris certaines mesures, comme le poinçonnage obligatoire des gousses, afin d’assurer leur traçabilité et de dissuader les voleurs. Cette année, pas moins de 600 kilos de vanille volée ont été restitués à leurs propriétaires. De plus, les autorités recommandent aux paysans d’éviter de lyncher les voleurs, tout en leur recommandant de faire appel à eux dans le cas où ils surprendraient des voleurs dans leurs plantations.

  • Les cyclones

L’île est réputée pour ses cyclones dévastateurs. Certaines catastrophes endommagent parfois les récoltes de vanille de Madagascar, ce qui pousse les agriculteurs à cueillir leurs gousses avant terme, par peur de perdre la totalité de leur récolte. En 2012, l’île a été frappée par le cyclone Giovanna, 5 années plus tard elle a été ravagée par le cyclone Enawo, ayant dévasté plus du tiers de la récolte de vanille.

Quelles sont les conséquences d’une récolte prématurée sur la qualité de la vanille de Madagascar ?

Cette pratique a une grande incidence sur le pourcentage de vanilline contenu dans les graines. En effet, cette molécule ne se développe que durant les dernières semaines précédant la récolte des gousses. Une vanille de très bonne qualité en contient jusqu’à 2,5%, alors qu’une vanille de mauvaise qualité contient environ 1% de vanilline. De plus, une vanille cueillie prématurément présente de grands risques de fermentation et de moisissures.

La vanille est récoltée sous diverses formes :

  • Gousses non mûres

Comme vu précédemment, le résultat d’une cueillette avant terme est décevant, même si les étapes de préparation sont respectées par les producteurs. Souvent, après les trois mois de raffinage des gousses de vanille de Madagascar, on peut distinguer celles qui sont récoltées prématurément des gousses cueillies à maturité. Alors que ces dernières ont une jolie couleur brun foncé avec un aspect brillant, les autres sont encore vertes par endroits.

  • Gousses de vanille mûres

Cueillies au moment opportun, lorsque leur pointe commencer à peine à jaunir, ces gousses sont les plus demandées sur le marché local et international. En effet, leur aspect extérieur est uniforme avec une jolie couleur brun foncé. Elles sont aussi lisses au toucher et brillantes. De plus, les gousses sont longues et généreuses à la fois.

  • Gousses de vanille fendues

Passés les neuf mois, les gousses non cueillies se fendent et le fruit contient un taux de sucre plus élevé que les autres. Alors que beaucoup rejettent ces gousses en pensant qu’elles sont de moindre qualité, certains connaisseurs préfèrent cette forme, car les gousses révèlent une impressionnante palette aromatique, en plus de leur taux de sucre élevé.

À quel marché est destinée la récolte ?

La vanille de Madagascar est destinée au marché international, sachant qu’elle couvre plus de 70% des besoins mondiaux. Ses premiers importateurs sont les États-Unis, l’Allemagne, la France et l’Asie, entre autres. Il s’agit dans la plupart des cas d’industriels comme les chocolatiers et les parfumeurs, mais également de grossistes.

Comment et où acheter une vanille de qualité ?

Pour un particulier, il est difficile de s’approvisionner, notamment avec la multitude de produits disponibles sur les étalages des grandes surfaces et des épiceries fines. Avant d’acheter, il faudra d’abord qu’il sache reconnaître une vanille de bonne qualité, sachant que la gousse devra avoir la bonne taille, être assez grasse, avoir un aspect lisse et brillant à la fois et une jolie couleur brun foncé. Une vanille de mauvaise qualité est souvent de petite taille, terne, plate, sèche et cassante. Pour acheter de la bonne vanille, il est également possible d’acheter auprès de boutiques officielles en ligne, comme https://www.vanille-de-madagascar.com/.

Prix d’importation et d’exportation de la vanille de Madagascar

Le prix de la vanille de Madagascar évolue d’année en année. Alors qu’il était d’environ 70 $ le kilogramme à l’exportation en 2014, le prix a été multiplié par dix quatre années plus tard, atteignant les 700 $ le kilogramme. Il est redescendu à 550 $ en 2019.

Quelles sont les raisons de cette flambée des prix ?

  • La pollinisation artificielle

À Madagascar, comme dans toutes les autres îles cultivant la vanille Bourbon, la pollinisation des fleurs de vanille se fait entièrement à la main, faute de pollinisateurs naturels (insectes, oiseaux). Dans le pays d’où est originaire l’orchidée Vanilla Planifolia (Mexique), la fécondation est assurée par l’abeille Mélipone. Ce processus long et laborieux est exécuté parfois par des enfants et souvent par des femmes surnommées « les marieuses ». Les fleurs du vanillier ne fleurissent qu’une fois par an. À l’aide d’un bâtonnet fin, ces ouvrières prélèvent du pollen sur le pistil pour le déposer ensuite sur le stigmate.
Par ailleurs, concernant la culture de la vanille, l’ensemble du processus est long et nécessite beaucoup de temps et de main d’œuvre.

  • Le vol des gousses de vanille

La vanille de Madagascar est très demandée sur le plan international. À cause de l’envolée vertigineuse de son cours ces dernières années, les agriculteurs sont souvent victimes de vols pouvant tourner parfois au drame.

  • Les conditions climatiques

Madagascar est souvent victime d’évènements climatiques plus ou moins dangereux. En 2017, l’île a été victime du cyclone Enawo classé 4/5 sur l’échelle d’intensité et qui a endommagé 30% de la récolte.

  • L’augmentation de la consommation des produits naturels

Plusieurs industriels ont adopté la tendance « naturelle » dans leur processus de fabrication. Qu’il s’agisse de produits alimentaires, de cosmétiques ou de parfums, certains se sont engagés à éliminer arômes et parfums artificiels de leurs produits.

Combinés, tous ces facteurs ont encouragé l’envolée des prix de la vanille de Madagascar ces dernières années.

Quelles sont les conséquences ?

Inquiétés par les vols de leurs récoltes, plusieurs agriculteurs malgaches procèdent à la cueillette des gousses de vanille avant maturité. Cette pratique mène à une diminution de la qualité, à cause notamment de la baisse du pourcentage de vanilline, molécule conférant à la vanille son arôme si particulier. D’ordinaire, le taux de vanilline est compris entre 1,6 et 1,8%, mais à cause de cette pratique, il peut chuter jusqu’à 1%. De plus, à cause de la cueillette prématurée des gousses de vanille de Madagascar, la production d’un kilogramme de vanille préparée peut nécessiter jusqu’à 8 kilogrammes de vanille verte. En respectant les conditions de cueillette ordinaire, il faut l’équivalent de 6 kilogrammes de vanille verte pour obtenir 1 kilo de vanille préparée.

Par ailleurs, certains industriels habitués à utiliser de la vanille naturelle dans leurs produits, se sont tournés vers la vanille de synthèse à cause des prix exorbitants de la vanille naturelle, notamment celle en provenance de l’île de Madagascar. Ces industriels sont déjà touchés par les répercussions de la crise engendrée par la pandémie de la Covid-19. Ceci impacte également l’activité des importateurs qui pourraient réduire les volumes de vanille naturelle importés.

Quelles sont les mesures prises par le gouvernement malgache ?


Craignant un retournement du marché de la vanille avec une baisse brutale des prix, le ministère du commerce malgache a fixé le prix de cette épice à 250 $ le kilogramme pour cette année.

Par ailleurs, la récolte de 2020 (2.000 tonnes) étant supérieure à la demande mondiale, les exportateurs craignent que les importateurs ne retardent leurs commandes pour bénéficier de prix encore plus avantageux. Ils redoutent également d’être confrontés à des concurrents issus d’autres pays comme l’Indonésie, offrant une vanille haut de gamme, vendue parfois à moins de 180 $ le kilogramme.

Comment sont fixés les prix de vente une fois la vanille importée ?

Évidemment plusieurs facteurs interviennent dans la fixation des prix, qu’il s’agisse d’achat en gros ou au détail. Les quantités commandées déterminent en partie le prix de vente, ensuite les frais d’expédition et les taxes douanières viennent s’ajouter au total à payer, lorsque le client final se fait expédier sa commande à partir d’un autre pays. À titre d’exemple, pour un industriel, il est possible de se faire livrer une commande de vanille de Madagascar à partir d’entrepôts basés aux États-Unis. Évidemment, il ne paiera pas 250 $ le kilogramme de vanille, mais un peu plus. Pareil pour un particulier qui achète sa gousse de vanille en grande surface ou dans une épicerie fine, il paiera d’autres frais en plus du prix de l’importation de la vanille. Néanmoins, les nombreux bienfaits de cette épice sur notre santé physique et psychique en valent la peine, notamment si nous l’achetons auprès de boutiques en ligne, comme https://www.vanille-de-madagascar.com/.

La place de la vanille de Madagascar au niveau international

Connue mondialement pour sa douce saveur aromatique, la vanille de Madagascar tient une place importante sur le plan international. Très utilisée en pâtisserie, en confiserie, en cosmétique et même en médecine, cette épice est très recherchée pour ses nombreuses qualités gustatives aromatiques, ainsi que ses nombreuses propriétés médicinales.

Un kilogramme de vanille nature a plus de valeur qu’un kilogramme d’argent. En effet depuis une décennie, le prix de cette épice tant convoitée ne cesse d’augmenter, et certains experts avaient tiré dernièrement la sonnette d’alarme quant à la nécessité de baisser les prix de l’or noir à l’export, au risque de subir une baisse extrême et subite. Pour la saison 2020, les autorités malgaches ont déjà fixé le prix de la vanille, qui est de 250 dollars FOB le kilogramme. Aussi, pour mieux organiser la filière, une liste des acteurs autorisés à exporter la vanille de Madagascar est dressée annuellement.

Mais comment cette grande île en est-elle arrivée à dominer l’industrie de la vanille sur le plan mondial ?


Il faut savoir que Madagascar n’est pas le pays d’origine de la vanille. En effet, l’orchidée Planifolia dont est issue la vanille de Madagascar vient du golfe du Mexique, où elle a longtemps été cultivée par les Totonaques, établis à l’époque près de la ville actuelle de Veracruz. À l’arrivée des conquistadors espagnols, ces derniers subjugués par le goût d’une boisson à base de cacao, aromatisée à la vanille, décidèrent d’exporter quelques plans de vanille en Europe. C’est à partir de là que la vanille s’est retrouvée à l’île Bourbon (La Réunion), puis dans les autres îles de l’Océan Indien (Madagascar, les Seychelles, l’archipel des Comores, ainsi que l’île Maurice). Cependant, elle s’est mieux développée à Madagascar que dans les îles voisines. Grâce au savoir-faire et à la patience des producteurs malgaches, cette épice est largement cultivée et préparée sur l’île, notamment dans la région de la SAVA, située dans le nord-est du pays. Sa procédure de récolte est extrêmement laborieuse et complexe, d’où le prix élevé de cette épice.

Par ailleurs, parmi les raisons ayant fait que Madagascar domine le monde en matière d’exportation de vanille, on peut citer son climat propice à la culture de cette épice. En effet, il est similaire à celui du Mexique, le berceau de la vanille. La culture de la vanille Planifolia exige un sol bien drainé, riche en matières organiques. Aussi, elle nécessite un climat tropical, avec des températures comprises entre 20 et 30°C et des précipitations atteignant les 2.500 mm annuellement. Aussi, la culture du vanillier se fait sous des altitudes inférieures à 700 mètres, entre 25° de latitude Nord et Sud.

Ensuite, la vanille de Madagascar est prisée pour ses saveurs que tout le monde reconnaît. En plus de sa saveur sucrée, généreuse et crémeuse, elle est parfaite pour presque toutes les spécialités culinaires, même pour les plats salés.


En outre, le procédé de pollinisation de la vanille est entièrement manuel, une technique inventée par un jeune esclave du nom de Edmond Albius. Revenons en arrière pour comprendre l’histoire de cette pollinisation artificielle. À l’époque où la vanille Planifolia a été introduite sur l’île de la Réunion, les plants sont restés infertiles pendant 2 siècles à cause de l’absence de l’abeille Mélipone. C’est alors que Edmond Albius, un adolescent âgé alors de 12 ans, a réussi à féconder la fleur du vanillier, en rapprochant les étamines du stigmate de l’orchidée, afin qu’il y ait du pollen sur chaque pistil. Jusqu’à aujourd’hui, la fécondation se fait de manière artificielle par des ouvriers, sachant qu’ils procèdent à la pollinisation d’un millier de fleurs par jour, environ.

Le marché international de la vanille n’est pas organisé par une bourse. Madagascar, le leader de la vanille, est l’un des pays les mieux organisés, car les autorités malgaches ont établi une sorte de réglementation tarifaire, en plus du contrôle de qualité imposé aux exportateurs.

Ces facteurs ont fait que par le passé, la vanille de Madagascar présentait un excellent rapport qualité/prix, et c’est ce qui lui a permis de s’imposer dans le monde, et ce en dépit de l’évolution négative de la situation depuis 2011. En effet, le prix de la vanille de Madagascar avait atteint les 700 $ US/kilogramme, et ce principalement à cause des catastrophes climatiques, associées à une augmentation de la demande mondiale. La réputation de la vanille malgache, acquise par le passé, a engendré une dépendance sans pareil, et aujourd’hui Madagascar couvre plus de 70% des besoins mondiaux en vanille.

Où acheter une vanille Bourbon de Madagascar de qualité ?

Il est possible d’en acheter auprès des grandes surfaces, toutefois, il faudra vraiment faire attention à sa qualité, sachant que la gousse est souvent sèche, voire cassante, en plus d’être de petite taille. Autrement, il est possible d’en trouver auprès des épiceries fines, ou en ligne, auprès de boutiques spécialisées comme https://www.vanille-de-madagascar.com/

Historique : les origines de la vanille de Madagascar

A l’origine, la vanille était méconnue sur la grande île de Madagascar, car cette épice est venue d’un autre continent. Elle est issue d’une orchidée sauvage lianescente, connue sous le nom de « orchidée Planifolia », c’est la seule orchidée dont le fruit est comestible. Elle est originaire du Mexique en Amérique Centrale, où elle était utilisée par les Aztèques. Ces derniers vénéraient la vanille qui portait le nom « Tlilxochilt ». Ils l’utilisaient pour agrémenter une boisson à base de cacao, qui n’était destinée alors qu’aux guerriers et aux nobles. Toutefois, alors que beaucoup pensent que la vanille était cultivée par les Aztèques eux-mêmes, la réalité était autre. En effet, ces derniers ne faisaient qu’acheter cette épice à leurs voisins les Totonaques, qui se trouvaient dans le golfe du Mexique, près des villes actuelles de Papantla et Veracruz.

Au 16ème siècle, vers 1529, les conquistadors et à leur tête Hernan Cortès qui avait découvert la boisson à la vanille et au cacao, ont rapporté des gousses de vanille en Espagne. Ayant découvert à son tour la fameuse épice, Louis XIV décide alors d’introduire la vanille dans l’île Bourbon vers 1630, l’actuelle île de La Réunion. Toutefois, faute de pollinisateurs (abeille endémique appelée Mélipone), les vanilliers sont demeurés infertiles pendant presque deux siècles, jusqu’à ce qu’un jeune esclave répondant au nom de « Edmond Albius », découvre en 1841 la pollinisation artificielle exercée manuellement. En effet, le jeune garçon de 12 ans rapproche les étamines du stigmate de l’orchidée, de sorte qu’il y ait du pollen sur chaque pistil, et c’est grâce à son geste que le miracle se produisit enfin. Et c’est de cette manière que l’on découvrit la méthode de fécondation artificielle sur l’île ; une méthode pratiquée encore de nos jours, faute d’insectes ou d’oiseaux pollinisateurs. Sept ans après la découverte d’Albius, l’île Bourbon commença à exporter ses premières gousses de vanille. Sa culture fut ensuite généralisée aux principales îles de l’Océan Indien : Madagascar, les Comores, Mayotte et les Seychelles.

On raconte que la première pollinisation manuelle aurait été pratiquée en 1836 par Charles Morren, botaniste exerçant au Jardin botanique de Liège en Belgique et la seconde, une année plus tard par le Français Joseph Neumann, responsable des serres au Jardin du Roi.

Comment la vanille a été introduite à Madagascar ?

Vers 1880, des planteurs réunionnais ont introduit la vanille à Nosy Be. Depuis, sa culture a été élargie aux régions orientales de l’île, où le climat est similaire à celui de la région d’origine de la vanille, sachant que la culture de cette orchidée s’effectue sous des latitudes de 25°N à 25°S, et nécessite un climat tropical avec des précipitations de l’ordre de 2.500 mm annuellement, ainsi que des températures comprises entre 20 et 30°C.

Depuis 1964, la vanille de Madagascar bénéficie tout comme la vanille de Mayotte ainsi que celle de l’île Maurice, de l’appellation « Bourbon ». Actuellement, la culture de la vanille de Madagascar s’effectue principalement dans le « triangle des orchidées » englobant « Antalaha, Andapa et Sambava », où toutes les conditions climatiques sont réunies, sans oublier le savoir-faire des producteurs, sachant que pour produire de la vanille, il faut être très patient, car cela nécessite des années de travail. Ainsi, il faut attendre environ trois à quatre ans après sa plantation pour la production de fleurs, plusieurs semaines pour la fécondation manuelle, puis 9 mois pour que les fruits mûrissent, et environ 3 mois pour la préparation de la vanille (échaudage, étuvage, séchage, triage, affinage, calibrage et conditionnement). Ce travail nécessite de la main-d’œuvre, beaucoup de travail et une grande attention, et ce à chaque étape de la production. Tout ceci permet d’obtenir une vanille de qualité.

Dès 1929, la production malgache de vanille dépassa les 1.000 tonnes, dépassant de loin la production de l’île Bourbon. En dépit d’une forte concurrence de ses voisines de l’Océan Indien, et même celle de l’Indonésie et de l’État du Kerala en Inde, Madagascar conserve à nos jours, son rang privilégié de producteur mondial principal de la vanille, couvrant près de 70% des besoins mondiaux.

Près de 10% des producteurs de la vanille de Madagascar détiennent de grandes exploitations. Plus de la moitié de ces producteurs préparent eux-mêmes leur vanille avec la moitié de leur production, en vendant l’autre moitié à des industriels. Étant le principal produit de la région SAVA, avec la participation de 87% des ménages, la vanille de Madagascar est une culture quasi familiale. Aussi, la filière vanille occupe la deuxième place des produits malgaches exportés après le nickel.

Où acheter de la vanille de Madagascar ?

Il existe plusieurs distributeurs proposant cette épice à la vente. Toutefois, de plus en plus de sites spécialisés proposent la vente de la vanille en ligne, dont : https://www.vanille-de-madagascar.com/.

Comment exporter et importer de la vanille de Madagascar ?

La vanille Bourbon de Madagascar est réputée sur le plan mondial pour sa qualité supérieure, notamment grâce à sa forte teneur en vanilline, molécule (hydroxy-methoxybenzaldéhyde) conférant à la vanille son arôme. La vanille de Madagascar est produite dans des plantations de vanilliers, situés principalement dans la région de SAVA (Andapa, Antalaha, Sambava et Vohemar), dans le nord-est de l’île. Une partie de la récolte est destinée à la consommation locale alors que le reste est destiné à l’exportation. Chaque année, les besoins mondiaux en vanille s’élèvent à plus de 2.000 tonnes. A elle seule, Madagascar fournit près de 1.400 tonnes/an, soit 70% de la production mondiale.

Comment exporter la vanille de Madagascar ?

Le contact s’établir entre les importateurs et les exportateurs de vanille de Madagascar à travers des sites d’annonces spécialisés, à l’instar d’espaceAgro, à titre d’exemple. Une fois le contact établi, les commandes passées et les conditions arrêtées, il y a une procédure à respecter.

  • Au niveau du pays exportateur

Il faut savoir que tout le monde ne peut pas exporter de la vanille Bourbon de Madagascar, et que ce sont les autorités qui dressent la liste des acteurs autorisés à exporter leurs produits, ainsi que le prix, qui est de 250 dollars FOB le kilogramme pour l’année 2020. Aussi, il y a certaines restrictions qui concernent la qualité et le conditionnement de la vanille exportée. Ainsi, elle ne devra pas être immature, sachant que l’État interdit l’exportation de la vanille dite « kitsa », laquelle est immature et présente de ce fait un taux de vanilline moindre. Aussi, la vanille de Madagascar ne doit pas être moisie et son taux d’humidité ne devra pas dépasser les 38%. Concernant l’emballage, la vanille destinée à l’exportation ne devra pas être conditionnée sous vide, sachant que l’emballage utilisé par l’exportateur doit obligatoirement être étiqueté afin d’assurer la traçabilité du produit, notamment dans le cas d’un contrôle sanitaire. Aussi, elle doit être accompagnée de certains documents comme le certificat phytosanitaire ainsi qu’un formulaire douanier, sans oublier la facture de vente et la preuve de paiement, que l’exportateur devra impérativement déposer au niveau des douanes malgaches.

  • Au niveau des pays importateurs

En plus des contraintes citées plus haut et dont certaines sont également exigées par les importateurs, il en existe d’autres. Beaucoup plus libérale que celle du marché américain ou japonais, la politique européenne en matière d’importation de la vanille Bourbon de Madagascar interdit d’importer une vanille comportant des résidus de pesticides. Aussi, l’emballage du produit devrait se faire dans des boîtes métalliques appelées « touques », ou le cas échéant dans des cartons de bonne qualité. Quel que soit l’emballage choisi, l’intérieur devra obligatoirement être recouvert de papier paraffiné ou sulfurisé.

Qui sont les exportateurs de vanille malagasy ?

Il s’agit le plus souvent d’entreprises spécialisées en import-export de produits agricoles, dont fait partie la vanille de Madagascar. Ils font partie du GNEV (Groupement National des Exportateurs de Vanille), qui se charge de veiller sur les intérêts des exportateurs, que ce soit au niveau national ou international. Il existe également un autre organisme, le GES (Groupement des Entreprises de la SAVA), lequel regroupe tous les acteurs de la filière vanille de la région SAVA, incluant les collecteurs, les préparateurs, les conditionneurs et les exportateurs. Ce groupement se charge également de suivre le marché de la vanille, de renforcer les systèmes de contrôle et de délivrer les cartes professionnelles.

Qui sont les principaux importateurs ?


La vanille de Madagascar est importée dans le but d’être vendue en l’état, mais est également importée directement par des industriels. En tête de liste, il y a l’industrie agro-alimentaire composée de chocolatiers industriels ou de producteurs de biscuits et même de  boissons comme les sodas ; et aussi par les maîtres chocolatiers, glaciers et pâtissiers. La vanille est également destinée à l’industrie cosmétique, grâce à ses propriétés régénérantes et antioxydantes. Elle est utilisée pour la fabrication de parfums, de produits de beauté et de soins comme les savons, les shampoings et les crèmes hydratantes, notamment en utilisant son huile essentielle. On peut citer des parfums comme Shalimar de Guerlain et Vanilla Field de Coty. Réputée pour ses nombreuses vertus médicinales, la vanille est exploitée pour ses nombreux bienfaits pour le système nerveux, notamment pour soigner les dépressions, la fatigue intellectuelle, la mélancolie, les problèmes de concentration, ainsi que les troubles de sommeil et de l’humeur.

Quels sont les pays importateurs de la vanille de Madagascar ?

Les principaux pays importateurs sont les États-Unis avec plus de 55%, suivis de la France avec 15%, ensuite de l’Allemagne avec 7%, puis du Japon, du Canada, du Royaume-Uni ainsi que d’autres pays.

Pour avoir plus d’informations au sujet de la vanille de Madagascar, ou dans le but d’acheter une vanille malagasy de qualité, ne pas hésiter à se connecter sur https://www.vanille-de-madagascar.com/.

Comment conserver la vanille de Madagascar ?

Ingrédient précieux, la vanille de Madagascar sublime les flans, les pâtisseries et même le poisson. Elle est également utilisée dans l’industrie cosmétique et en aromathérapie pour la vanilline lui conférant une odeur enivrante, ainsi que dans l’industrie pharmaceutique pour ses divers bienfaits pour la santé.

Toutefois, pour profiter pleinement de ses nombreux bienfaits il est impératif de bien conserver les gousses de vanille de Madagascar.

Pourquoi conserver la vanille de Madagascar ?

Une gousse mal conservée s’assèche. Pour cette raison, il faut la conserver au sec, à l’abri de la lumière, de l’air et de l’humidité, à une température comprise entre 15 et 20°C. Aussi, la vanille ne supporte pas les écarts de température brusques. En outre, si des points blancs apparaissent sur la surface des gousses, il s’agit simplement de vanilline.

Ainsi, mettre les gousses à l’abri de l’humidité, permet de les protéger contre les moisissures. Les protéger contre la lumière du soleil, l’air et la chaleur, leur évite un dessèchement certain (dessiccation), et leur permet de conserver leur souplesse et leurs aromes.

Comment doivent être conservées les gousses de vanille ?


  • Elles doivent être déposées idéalement dans un contenant hermétique, à condition que ce dernier soit propre et bien au sec.
  • Si les gousses sont déposées à l’intérieur d’un bocal ou dans des tubes en verre, ces derniers ne devront pas être exposés à la lumière.

L’idéal est de conserver les gousses de vanille de Madagascar dans des boîtes hermétiques, pas trop grandes, afin d’éviter qu’elles ne soient en contact avec une quantité d’air importante. Dans le cas où il y aurait une grande quantité de gousses, il est plus judicieux de les rassembler et les ficeler avec du raphia, afin de conserver leur souplesse le plus longtemps possible. Aussi, il est recommandé de les enrouler dans du papier paraffiné comme dans les pays producteurs.

Une astuce de grand-mère employée à Madagascar consiste à déposer les gousses de vanille Bourbon de Madagascar dans des bocaux en verre, remplis de sucre cristallisé ou de sucre de canne. Elles seront non seulement au sec, mais également à l’abri de la lumière, de l’air et de l’humidité. De plus, cette méthode permet de parfumer savamment le sucre et d’obtenir ainsi du sucre vanillé, pouvant être employé par la suite pour la préparation de desserts parfumés aux douces notes de vanille. A Tahiti, les gousses de vanille sont déposées dans un bocal avec un fond de rhum, de sorte que l’une des extrémités des gousses soit en contact avec le liquide. Cette méthode permet de conserver leur état, et de récupérer le rhum aromatisé à la vanille en cuisine ou pour préparer des cocktails. Cette deuxième méthode rappelle l’extrait de vanille, produit à partir de la macération des gousses dans de l’alcool blanc, pendant plusieurs mois, et dont le résultat est exceptionnel.

Il faut éviter

  • D’utiliser des récipients avec des bouchons en liège, car cela favorise le développement de moisissures.
  • De conserver les gousses dans des récipients ou dans des sacs en plastique, car ils laissent échapper les arômes.
  • De déposer les gousses au réfrigérateur, car le froid comme la ventilation peuvent nuire à la qualité de la vanille.
  • De mettre les gousses de vanille en contact ou près d’autres épices, car leur arôme risque d’être dénaturé par les parfums dégagés par les autres épices.
  • De congeler les gousses de vanille, et ce même si certains professionnels de l’industrie agroalimentaire comme les chocolatiers congèlent les kilos de vanille qui transitent par leurs locaux pendant une durée de 24 mois environ. Les puristes quant à eux, n’apprécient pas cette méthode, car le froid stopperait le développement de la vanilline.
  • De garder une gousse moisie. Il faut plutôt la jeter, car elle risque de contaminer les gousses saines.

Quelle est la durée de conservation de la vanille de Madagascar ?

Même si les gousses de vanille de Madagascar peuvent être conservées pendant 2 années, l’idéal est de ne pas dépasser une année de conservation. Car, au-delà, et à condition que la vanille n’ait pas moisie, il sera toujours possible de l’utiliser, mais elle sera moins aromatisée. Une astuce consiste à infuser ces gousses dans du lait, et ce que ce soit pour retrouver le sommeil la nuit ou pour préparer des desserts.

 Pour conserver la vanille, il est nécessaire d’utiliser de la vanille de Madagascar de qualité supérieure, c’est pourquoi nous vous conseillons de ne pas acheter vos gousses n’importe où, sachant que même ce domaine n’a pas été épargné par les escrocs. Voici un fournisseur en ligne qui propose des gousses de qualité supérieure : https://www.vanille-de-madagascar.com/. Aussi, ce fournisseur propose à ses clients un blog riche en informations en rapport avec cette orchidée et même des recettes, pour ne pas être à court d’idées et d’inspiration.

Vanille de Madagascar: les recettes et vertus

Issue d’une orchidée grimpante, pouvant atteindre 15 mètres de longueur, la vanille de Madagascar est très appréciée pour son arôme subtil, relevant les préparations culinaires les plus élaborées mais aussi pour ses bienfaits sur la santé physique et mentale.

En voici quelques uns :

  •  Certaines études ont démontré le pouvoir de la vanilline (substance aromatique) à réduire le taux de cholestérol et de ce fait les accidents vasculaires cérébraux. La vanille permet également de perdre du poids en améliorant le métabolisme.
  • La vanille a des propriétés anti oxydantes, permettant de réduire les radicaux libres dans le corps, responsables de provoquer des maladies graves comme le cancer. Elle aide à prévenir la dégradation des cellules tout en régénérant celles qui se seraient dégradées.
  • Cette épice a des propriétés anti-inflammatoires et serait toute recommandée pour les personnes souffrant d’arthrite ou de goutte, à titre d’exemple.
  • L’huile essentielle de vanille est très bénéfique pour la peau qu’elle hydrate tout en douceur et pour les cheveux qu’elle nourrit en profondeur tout en les renforçant.
  •  Grâce à ses propriétés antibactériennes, la vanille aide à lutter contre les éruptions cutanées, tout en prévenant l’apparition de cicatrices d’acné.
  • Utilisé en aromathérapie, l’arôme de vanille contribue à calmer et apaiser les nerfs, à soulager le stress et à combattre l’insomnie. Il est également indiqué pour soigner les crises de panique et l’hystérie. Aussi, la vanille aide à lutter contre la fatigue intellectuelle tout en améliorant la concentration et la mémoire.
  • Consommée en tisane, la vanille favorise une digestion saine, apaise l’inflammation intestinale et les maux d’estomac.
  • Mélangé à de l’eau tiède, l’extrait de vanille pourrait soulager les problèmes respiratoires et à réduire l’inflammation et les problèmes de gorge irritée.

Voici quelques recettes permettant de bénéficier des vertus de cette épice :

  • Lait chaud à la vanille de Madagascar (pour 4 personnes) :

Faire réchauffer 1 litre de lait au bain-marie ou au micro-ondes pendant 3 à 5 minutes, retirer puis laisser infuser le contenu d’une bonne gousse de vanille de Madagascar, pendant 10 minutes. Sucrer légèrement le lait vanillé ou le laisser tel quel, car la vanille est naturellement riche en sucre. Filtrer le mélange avec une passoire puis servir dans des mugs et consommer tiède. Cette recette est idéale en hiver ou juste au moment de dormir, elle permet de bénéficier des bienfaits de la vanille naturelle notamment pour lutter contre l’insomnie ou pour se relaxer.

  • Vin à la vanille :

Pour soigner une bronchite chronique, accompagnée de toux, il est conseillé de faire macérer six gousses de vanille dans du vin cuit pendant une durée d’un mois. La potion obtenue devra permettre de soulager les bronches irritées.

  • Huile essentielle de vanille de Madagascar :

il faut d’abord se procurer une huile de qualité, dégageant un puissant parfum exotique. Elle peut être utilisée de diverses façons :

En diffusion : que ce soit par brumisation, nébulisation ou par chaleur douce, cela permet aux utilisateurs se trouvant au sein d’un même espace (maison, bureau, salon de beauté…) de se relaxer et ressentir un bien-être immédiat. L’huile essentielle de vanille de Madagascar permet également de chasser les mauvaises odeurs (cigarettes, renfermé, cuisine…).

En inhalation : il est possible de profiter des bienfaits de la vanille, en diluant quelques gouttes d’huile essentielle de vanille de Madagascar dans un petit récipient contenant de l’eau chaude. Autrement, il est également possible d’appliquer quelques gouttes d’HE sur l’intérieur des poignets ou sur un mouchoir en tissu et de respirer le parfum de temps à autre.

En massage ou en application cutanée : avant, il est recommandé à l’utilisateur de tester l’huile sur le pli intérieur de son coude pour s’assurer qu’il n’est pas allergique à cette HE.
Si la personne n’est pas allergique, il peut diluer l’huile essentielle de vanille dans de l’huile végétale, à raison d’1 goutte d’HE pour 4 gouttes d’huile végétale. Il pourra l’utiliser pour hydrater une peau sèche, ou pour prévenir l’apparition des rides ou des vergetures. Il peut également l’appliquer sur le bas du dos et se masser ou se faire masser pour traiter l’impuissance sexuelle, sachant que la vanille a des vertus aphrodisiaques également. Il peut pour toutes ces recettes remplacer l’huile végétale par une crème hydratante bio.

  • Infusion à la vanille et à la camomille :

connue pour sa capacité à calmer la gorge, l’esprit et aussi l’appareil digestif, la camomille peut être associée à la vanille de Madagascar qui apportera à l’infusion une touche gourmande grâce à son arôme puissant et au sucre qu’elle contient. Aussi, la vanille peut optimiser l’effet de cette infusion grâce à sa capacité à stimuler le système nerveux et l’appareil digestif à la fois.

Pour acheter de la vanille Bourbon de Madagascar, voici un site offrant une vanille de qualité : https://www.vanille-de-madagascar.com/.