La vanille de Madagascar : une épice très convoitée

Connue comme la « reine des épices », la vanille de Madagascar est la deuxième épice la plus chère au monde après le safran. Particulièrement consommée en hiver, elle agrémente biscuits, pâtisseries, desserts et toute sorte de préparations culinaires. De nos jours, la vanille prête sa saveur également aux plats salés, qu’elle relève avec un certain mystère. La vanille a d’autres usages, notamment en cosmétique, en aromathérapie et en médecine.

Le berceau de cette épice tant prisée est le golfe du Mexique, où les Totonaques la cultivaient et la vendaient à leurs voisins les Aztèques, lesquels l’utilisaient pour adoucir l’amertume de leur boisson préparée avec du cacao. La vanille a ensuite été introduite en Europe, puis dans l’Océan Indien, plus précisément dans l’île de La Réunion. Elle a ensuite été plantée dans d’autres îles de l’Océan Indien, à l’instar de Madagascar, où sa culture a prospéré, notamment grâce au savoir-faire ancestral des agriculteurs malgaches. A elle seule, l’île couvre 70% des besoins mondiaux en vanille.

Quelles sont les raisons qui font que la vanille de Madagascar soit très convoitée ?

Cette épice est issue d’une orchidée appelée Vanilla Planifolia. Elle est cultivée à Madagascar, principalement dans la région de la SAVA. Elle regorge d’arômes et de parfums procurant aux consommateurs une agréable sensation en bouche. Aussi, les gousses de la vanille de Madagascar sont pulpeuses, souples et lisses au toucher, et ont une jolie couleur brun foncé. Alors que beaucoup ne connaissent de la vanille de Madagascar que son apparence, son goût ou son parfum, ils ignorent cependant ses nombreuses vertus et bienfaits pour notre équilibre physique et psychique.

Voici en résumé, les principales qualités qui font que la vanille de Madagascar soit une épice très convoitée :

  • La vanille de Madagascar est de plus en plus employée dans le domaine médical, sachant qu’elle était déjà utilisée traditionnellement sous forme d’huile essentielle et d’infusion. Elle est considérée comme un puissant antiseptique et sert à soulager les piqûres et les morsures d’animaux. Elle est également prisée pour ses effets apaisants et régulateurs du système nerveux. Actuellement, elle est considérée comme un remède efficace contre les insomnies, le stress, la fatigue intellectuelle, le manque de concentration et les troubles de mémoire. Tout comme le chocolat, elle représente un antidépresseur naturel recommandé dans les moments de chagrin.

Aussi, ses vertus digestives et apéritives font qu’elle stimule les enzymes digestives, ouvre l’appétit et apaise les maux de l’appareil digestif comme les nausées et les diarrhées, entre autres. Grâce à sa teneur naturelle en sucre, elle représente un allié minceur idéal, en étant consommée, par exemple avec du yaourt naturel. Par ailleurs, la vanille de Madagascar est réputée pour ses vertus aphrodisiaques, sachant que ses essences volatiles permettent de stimuler les sens et la libido.

  • La vanille de Madagascar est également utilisée en cosmétique où elle est convoitée pour ses vertus adoucissantes, nourrissantes et antioxydants à la fois. Arme redoutable contre le vieillissement cutané, grâce à sa forte teneur en polyphénols, elle est utilisée pour régénérer et restructurer la peau. On la retrouve ainsi, dans les crèmes hydratantes, les gels douchent, les shampoings…
  • Cette épice est sucrée et chaude à la fois. Elle a des fragrances orientales gourmandes, envoûtantes et suaves, c’est pourquoi elle est très utilisée en parfumerie. Les parfums à la vanille envoient des messages positifs, ils développent entre autres, l’ambition et la volonté. À titre d’exemple, on peut citer les parfums « Jicky » et « Shalimar » de Guerlain, « Angel » de Thierry Mugler, « N° 5 » de Chanel, « Opium » d’Yves Saint Lurent, ainsi que l’eau de parfum « Amour » de Kenzo… La vanille employée en parfumerie est utilisée sous forme de teinture (gousses trempées dans de l’alcool), de résinoïde (matière première séchée), ou sous sa forme absolue.

Pour toutes ces raisons, la vanille de Madagascar est consommée à travers la planète. Toutefois, pour la choisir, on préfèrera des gousses longues, généreuses, brillantes sans être luisantes avec une couleur foncée. Voilà donc des critères importants à prendre en compte avant d’acheter sa vanille de qualité.

Où acheter de la bonne vanille de Madagascar ?

En achetant auprès des grandes surfaces, par exemple, le consommateur a de fortes chances de tomber sur une vanille de petite taille, sèche voire même cassante, et qui a perdu sa saveur et son parfum. Pour cette raison, il est préférable de se tourner vers les épiceries fines ou les boutiques en ligne, comme https://www.vanille-de-madagascar.com/. Le consommateur a le choix entre plusieurs possibilités d’achat en fonction de son budget et surtout de ses besoins. En effet, lorsqu’on n’est qu’un petit consommateur, il est préférable d’acheter de la vanille de Madagascar régulièrement que de constituer un stock prévu pour plusieurs mois ou années, et ce même si elle se conserve pendant une période assez longue.

La vanille de Madagascar est-elle en péril ?

La chose la plus frappante concernant la vanille de Madagascar est son processus de production qui est long et laborieux. Il nécessite beaucoup de temps et d’attention, en plus de l’intervention de plusieurs ouvriers. Cependant, cette filière est cernée par plusieurs difficultés comme :

  • Le vol des récoltes

La pauvreté ainsi que la flambée du prix de la vanille, ont conduit au développement du vol, des agressions et des meurtres. Cette situation nuit énormément à l’agriculteur qui peut subitement perdre une partie ou la totalité de sa récolte. À cause de cette pratique, plusieurs producteurs ont construit des cabanes à l’intérieur de leurs plantations où ils dorment armés de sabres et de fusils. Les autorités pour leur part ont mis en place un système de poinçonnage obligatoire, permettant de retracer l’origine des gousses de vanille, ce qui permet aux agriculteurs de reconnaître leur production en cas de vol. De plus, par crainte de se faire voler leur vanille, sachant que c’est leur unique source de revenus, certains paysans récoltent leurs gousses avant maturité, même si cette pratique est interdite par la loi.

  • Les catastrophes naturelles

Située au milieu de l’Océan Indien, l’île de Madagascar est sujette aux cyclones et autres intempéries. Même si le pays fait partie des pays les plus riches de la planète en matière de diversité biologique, ces catastrophes climatiques représentent une menace sérieuse pour l’agriculture en général et la vanille de Madagascar en particulier. Le tristement célèbre « Enawo », dernier cyclone en date, a détruit 30% de la récolte.

  • La vanille synthétique

Même si rien ne pourrait remplacer la vanille naturelle, la vanille synthétique est de plus en plus utilisée par les industriels, à cause de la flambée des prix de la vanille naturelle. En effet, cet arôme de synthèse coûte environ 40 fois moins cher que la vanille naturelle. Il est issu du pétrole. Mais il peut également être extrait du son de riz, de la curcumine ou de l’épicéa.

  • Les spéculateurs

Les plus grands opérateurs de cette filière stockent de la vanille qu’ils rachètent aux producteurs et surenchérissent sur son prix, dans le but de tirer un maximum de profit. Contrairement aux intermédiaires, les paysans ne profitent aucunement de la hausse des prix.

  • Le conditionnement sous vide

Dans le but d’obtenir des gousses plus « juteuses », certains producteurs malhonnêtes conditionnent leur vanille sous vide afin qu’elles se gorgent en eau, ce qui augmente de ce fait leur masse. Cette pratique nuit grandement à la vanille de Madagascar dont la qualité en prend un coup.

  • La récolte précoce

Plusieurs des facteurs cités plus haut sont responsables de la récolte prématurée des gousses. Le vol des récoltes, la surenchère et les catastrophes naturelles poussent de plus en plus d’agriculteurs à récolter leur vanille précocement. Ceci a un impact négatif sur la qualité de l’épice, sachant que le taux de vanilline, molécule responsable de l’arôme si particulier à la vanille, ne sera pas aussi important que dans une vanille ayant été cueillie à maturité.

La plupart de ces facteurs, lorsqu’ils sont conjugués sont responsables de l’augmentation du prix de la vanille de Madagascar, notamment face à une demande internationale en hausse.

La vanille de Madagascar est-elle en péril ?


En dépit de tout ce qui a été dit précédemment, la vanille de Madagascar n’est pas vraiment en péril, à condition toutefois qu’elle soit réorganisée et mieux encadrée par le gouvernement, notamment en ce qui concerne les prix. Par ailleurs, la vanille Bourbon de Madagascar bénéficie d’une excellente réputation sur le plan international, sachant que près de 80% de la production est destinée à l’exportation. Qu’elle soit destinée aux industriels ou à être revendue aux particuliers, sa réputation n’est plus à faire. Cependant, l’ensemble des acteurs de la filière devront prendre en considération l’existence sur le marché mondial de sérieux concurrents, proposant une vanille de qualité similaire avec un prix moindre. Pour avoir plus de détails sur la vanille de Madagascar, se connecter au site : https://www.vanille-de-madagascar.com/, et consulter le blog qui offre aux lecteurs une multitude d’informations au sujet de l’épice phare de Madagascar. Aussi, ce site dispose d’une boutique en ligne, offrant une vanille d’excellente qualité.

La récolte de la vanille de Madagascar

Qui de nous ne connaît pas la vanille de Madagascar ? En effet, très réputée à travers la planète, cette épice d’exception est particulièrement appréciée pour la générosité de ses gousses et leur arôme si particulier. Toutefois, derrière cette épice, se cachent des années de dur labeur et de patience. Sur l’île, c’est au niveau de la SAVA que tout se joue. Cette région située au nord-est de l’île est considérée comme le cœur fertile de la vanille de Madagascar, où plein de paysans excellent dans l’art de cultiver cette épice, grâce à un savoir-faire ancestral. Par ailleurs, la vanille est considérée comme l’unique source de revenus de la plupart des familles résidant dans la SAVA, et ce qu’elles soient propriétaires des exploitations ou que leurs membres travaillent en tant qu’ouvriers pour les exploitants.

Environ 7 gousses sur 10 consommées dans le monde proviennent de l’île de Madagascar. En effet, cette dernière produit chaque année des centaines de tonnes pour répondre à la demande mondiale. Pour la saison 2020, environ 2.000 tonnes de vanille de Madagascar ont été produites.

Comment est récoltée la vanille de Madagascar ?


Avant, il faut savoir que les graines mettent jusqu’à cinq ans pour produire des gousses. Dès la troisième année, les plants fleurissent, cependant la durée de la floraison est très courte et nécessite l’intervention humaine pour la fécondation, faute de pollinisateurs naturels. Après cette intervention, il faudra attendre 8 à 9 mois pour cueillir les gousses arrivées à maturité, et ce lorsqu’elles ont une couleur vert clair. Passé ce délai, les gousses commencent à se fendre par le bas.

Ainsi, pour obtenir une vanille de Madagascar de qualité, les gousses doivent être récoltées au bon moment. Cependant, ces dernières années, de plus en plus de paysans procèdent à la cueillette des gousses avant leur complète maturité, et cet avant même l’ouverture officielle de la campagne de récolte.

Quelles en sont les causes ?

  • Le vol de récolte

La précarité dans laquelle vivent certains habitants de l’île, conjuguée au prix alléchant de la vanille de Madagascar, conduit ces personnes au vol de récoltes. Ces voleurs sont malheureusement prêts à tout, même au meurtre pour atteindre leur objectif. Ce fléau a généré une grande insécurité dans le milieu, poussant les paysans à dormir dans leurs plantations, munis d’armes à feu et d’armes blanches. Le plus souvent, ils recourent à la cueillette prématurée pour sauver leur récolte.
Pour limiter les vols, les autorités ont pris certaines mesures, comme le poinçonnage obligatoire des gousses, afin d’assurer leur traçabilité et de dissuader les voleurs. Cette année, pas moins de 600 kilos de vanille volée ont été restitués à leurs propriétaires. De plus, les autorités recommandent aux paysans d’éviter de lyncher les voleurs, tout en leur recommandant de faire appel à eux dans le cas où ils surprendraient des voleurs dans leurs plantations.

  • Les cyclones

L’île est réputée pour ses cyclones dévastateurs. Certaines catastrophes endommagent parfois les récoltes de vanille de Madagascar, ce qui pousse les agriculteurs à cueillir leurs gousses avant terme, par peur de perdre la totalité de leur récolte. En 2012, l’île a été frappée par le cyclone Giovanna, 5 années plus tard elle a été ravagée par le cyclone Enawo, ayant dévasté plus du tiers de la récolte de vanille.

Quelles sont les conséquences d’une récolte prématurée sur la qualité de la vanille de Madagascar ?

Cette pratique a une grande incidence sur le pourcentage de vanilline contenu dans les graines. En effet, cette molécule ne se développe que durant les dernières semaines précédant la récolte des gousses. Une vanille de très bonne qualité en contient jusqu’à 2,5%, alors qu’une vanille de mauvaise qualité contient environ 1% de vanilline. De plus, une vanille cueillie prématurément présente de grands risques de fermentation et de moisissures.

La vanille est récoltée sous diverses formes :

  • Gousses non mûres

Comme vu précédemment, le résultat d’une cueillette avant terme est décevant, même si les étapes de préparation sont respectées par les producteurs. Souvent, après les trois mois de raffinage des gousses de vanille de Madagascar, on peut distinguer celles qui sont récoltées prématurément des gousses cueillies à maturité. Alors que ces dernières ont une jolie couleur brun foncé avec un aspect brillant, les autres sont encore vertes par endroits.

  • Gousses de vanille mûres

Cueillies au moment opportun, lorsque leur pointe commencer à peine à jaunir, ces gousses sont les plus demandées sur le marché local et international. En effet, leur aspect extérieur est uniforme avec une jolie couleur brun foncé. Elles sont aussi lisses au toucher et brillantes. De plus, les gousses sont longues et généreuses à la fois.

  • Gousses de vanille fendues

Passés les neuf mois, les gousses non cueillies se fendent et le fruit contient un taux de sucre plus élevé que les autres. Alors que beaucoup rejettent ces gousses en pensant qu’elles sont de moindre qualité, certains connaisseurs préfèrent cette forme, car les gousses révèlent une impressionnante palette aromatique, en plus de leur taux de sucre élevé.

À quel marché est destinée la récolte ?

La vanille de Madagascar est destinée au marché international, sachant qu’elle couvre plus de 70% des besoins mondiaux. Ses premiers importateurs sont les États-Unis, l’Allemagne, la France et l’Asie, entre autres. Il s’agit dans la plupart des cas d’industriels comme les chocolatiers et les parfumeurs, mais également de grossistes.

Comment et où acheter une vanille de qualité ?

Pour un particulier, il est difficile de s’approvisionner, notamment avec la multitude de produits disponibles sur les étalages des grandes surfaces et des épiceries fines. Avant d’acheter, il faudra d’abord qu’il sache reconnaître une vanille de bonne qualité, sachant que la gousse devra avoir la bonne taille, être assez grasse, avoir un aspect lisse et brillant à la fois et une jolie couleur brun foncé. Une vanille de mauvaise qualité est souvent de petite taille, terne, plate, sèche et cassante. Pour acheter de la bonne vanille, il est également possible d’acheter auprès de boutiques officielles en ligne, comme https://www.vanille-de-madagascar.com/.

Prix d’importation et d’exportation de la vanille de Madagascar

Le prix de la vanille de Madagascar évolue d’année en année. Alors qu’il était d’environ 70 $ le kilogramme à l’exportation en 2014, le prix a été multiplié par dix quatre années plus tard, atteignant les 700 $ le kilogramme. Il est redescendu à 550 $ en 2019.

Quelles sont les raisons de cette flambée des prix ?

  • La pollinisation artificielle

À Madagascar, comme dans toutes les autres îles cultivant la vanille Bourbon, la pollinisation des fleurs de vanille se fait entièrement à la main, faute de pollinisateurs naturels (insectes, oiseaux). Dans le pays d’où est originaire l’orchidée Vanilla Planifolia (Mexique), la fécondation est assurée par l’abeille Mélipone. Ce processus long et laborieux est exécuté parfois par des enfants et souvent par des femmes surnommées « les marieuses ». Les fleurs du vanillier ne fleurissent qu’une fois par an. À l’aide d’un bâtonnet fin, ces ouvrières prélèvent du pollen sur le pistil pour le déposer ensuite sur le stigmate.
Par ailleurs, concernant la culture de la vanille, l’ensemble du processus est long et nécessite beaucoup de temps et de main d’œuvre.

  • Le vol des gousses de vanille

La vanille de Madagascar est très demandée sur le plan international. À cause de l’envolée vertigineuse de son cours ces dernières années, les agriculteurs sont souvent victimes de vols pouvant tourner parfois au drame.

  • Les conditions climatiques

Madagascar est souvent victime d’évènements climatiques plus ou moins dangereux. En 2017, l’île a été victime du cyclone Enawo classé 4/5 sur l’échelle d’intensité et qui a endommagé 30% de la récolte.

  • L’augmentation de la consommation des produits naturels

Plusieurs industriels ont adopté la tendance « naturelle » dans leur processus de fabrication. Qu’il s’agisse de produits alimentaires, de cosmétiques ou de parfums, certains se sont engagés à éliminer arômes et parfums artificiels de leurs produits.

Combinés, tous ces facteurs ont encouragé l’envolée des prix de la vanille de Madagascar ces dernières années.

Quelles sont les conséquences ?

Inquiétés par les vols de leurs récoltes, plusieurs agriculteurs malgaches procèdent à la cueillette des gousses de vanille avant maturité. Cette pratique mène à une diminution de la qualité, à cause notamment de la baisse du pourcentage de vanilline, molécule conférant à la vanille son arôme si particulier. D’ordinaire, le taux de vanilline est compris entre 1,6 et 1,8%, mais à cause de cette pratique, il peut chuter jusqu’à 1%. De plus, à cause de la cueillette prématurée des gousses de vanille de Madagascar, la production d’un kilogramme de vanille préparée peut nécessiter jusqu’à 8 kilogrammes de vanille verte. En respectant les conditions de cueillette ordinaire, il faut l’équivalent de 6 kilogrammes de vanille verte pour obtenir 1 kilo de vanille préparée.

Par ailleurs, certains industriels habitués à utiliser de la vanille naturelle dans leurs produits, se sont tournés vers la vanille de synthèse à cause des prix exorbitants de la vanille naturelle, notamment celle en provenance de l’île de Madagascar. Ces industriels sont déjà touchés par les répercussions de la crise engendrée par la pandémie de la Covid-19. Ceci impacte également l’activité des importateurs qui pourraient réduire les volumes de vanille naturelle importés.

Quelles sont les mesures prises par le gouvernement malgache ?


Craignant un retournement du marché de la vanille avec une baisse brutale des prix, le ministère du commerce malgache a fixé le prix de cette épice à 250 $ le kilogramme pour cette année.

Par ailleurs, la récolte de 2020 (2.000 tonnes) étant supérieure à la demande mondiale, les exportateurs craignent que les importateurs ne retardent leurs commandes pour bénéficier de prix encore plus avantageux. Ils redoutent également d’être confrontés à des concurrents issus d’autres pays comme l’Indonésie, offrant une vanille haut de gamme, vendue parfois à moins de 180 $ le kilogramme.

Comment sont fixés les prix de vente une fois la vanille importée ?

Évidemment plusieurs facteurs interviennent dans la fixation des prix, qu’il s’agisse d’achat en gros ou au détail. Les quantités commandées déterminent en partie le prix de vente, ensuite les frais d’expédition et les taxes douanières viennent s’ajouter au total à payer, lorsque le client final se fait expédier sa commande à partir d’un autre pays. À titre d’exemple, pour un industriel, il est possible de se faire livrer une commande de vanille de Madagascar à partir d’entrepôts basés aux États-Unis. Évidemment, il ne paiera pas 250 $ le kilogramme de vanille, mais un peu plus. Pareil pour un particulier qui achète sa gousse de vanille en grande surface ou dans une épicerie fine, il paiera d’autres frais en plus du prix de l’importation de la vanille. Néanmoins, les nombreux bienfaits de cette épice sur notre santé physique et psychique en valent la peine, notamment si nous l’achetons auprès de boutiques en ligne, comme https://www.vanille-de-madagascar.com/.

La place de la vanille de Madagascar au niveau international

Connue mondialement pour sa douce saveur aromatique, la vanille de Madagascar tient une place importante sur le plan international. Très utilisée en pâtisserie, en confiserie, en cosmétique et même en médecine, cette épice est très recherchée pour ses nombreuses qualités gustatives aromatiques, ainsi que ses nombreuses propriétés médicinales.

Un kilogramme de vanille nature a plus de valeur qu’un kilogramme d’argent. En effet depuis une décennie, le prix de cette épice tant convoitée ne cesse d’augmenter, et certains experts avaient tiré dernièrement la sonnette d’alarme quant à la nécessité de baisser les prix de l’or noir à l’export, au risque de subir une baisse extrême et subite. Pour la saison 2020, les autorités malgaches ont déjà fixé le prix de la vanille, qui est de 250 dollars FOB le kilogramme. Aussi, pour mieux organiser la filière, une liste des acteurs autorisés à exporter la vanille de Madagascar est dressée annuellement.

Mais comment cette grande île en est-elle arrivée à dominer l’industrie de la vanille sur le plan mondial ?


Il faut savoir que Madagascar n’est pas le pays d’origine de la vanille. En effet, l’orchidée Planifolia dont est issue la vanille de Madagascar vient du golfe du Mexique, où elle a longtemps été cultivée par les Totonaques, établis à l’époque près de la ville actuelle de Veracruz. À l’arrivée des conquistadors espagnols, ces derniers subjugués par le goût d’une boisson à base de cacao, aromatisée à la vanille, décidèrent d’exporter quelques plans de vanille en Europe. C’est à partir de là que la vanille s’est retrouvée à l’île Bourbon (La Réunion), puis dans les autres îles de l’Océan Indien (Madagascar, les Seychelles, l’archipel des Comores, ainsi que l’île Maurice). Cependant, elle s’est mieux développée à Madagascar que dans les îles voisines. Grâce au savoir-faire et à la patience des producteurs malgaches, cette épice est largement cultivée et préparée sur l’île, notamment dans la région de la SAVA, située dans le nord-est du pays. Sa procédure de récolte est extrêmement laborieuse et complexe, d’où le prix élevé de cette épice.

Par ailleurs, parmi les raisons ayant fait que Madagascar domine le monde en matière d’exportation de vanille, on peut citer son climat propice à la culture de cette épice. En effet, il est similaire à celui du Mexique, le berceau de la vanille. La culture de la vanille Planifolia exige un sol bien drainé, riche en matières organiques. Aussi, elle nécessite un climat tropical, avec des températures comprises entre 20 et 30°C et des précipitations atteignant les 2.500 mm annuellement. Aussi, la culture du vanillier se fait sous des altitudes inférieures à 700 mètres, entre 25° de latitude Nord et Sud.

Ensuite, la vanille de Madagascar est prisée pour ses saveurs que tout le monde reconnaît. En plus de sa saveur sucrée, généreuse et crémeuse, elle est parfaite pour presque toutes les spécialités culinaires, même pour les plats salés.


En outre, le procédé de pollinisation de la vanille est entièrement manuel, une technique inventée par un jeune esclave du nom de Edmond Albius. Revenons en arrière pour comprendre l’histoire de cette pollinisation artificielle. À l’époque où la vanille Planifolia a été introduite sur l’île de la Réunion, les plants sont restés infertiles pendant 2 siècles à cause de l’absence de l’abeille Mélipone. C’est alors que Edmond Albius, un adolescent âgé alors de 12 ans, a réussi à féconder la fleur du vanillier, en rapprochant les étamines du stigmate de l’orchidée, afin qu’il y ait du pollen sur chaque pistil. Jusqu’à aujourd’hui, la fécondation se fait de manière artificielle par des ouvriers, sachant qu’ils procèdent à la pollinisation d’un millier de fleurs par jour, environ.

Le marché international de la vanille n’est pas organisé par une bourse. Madagascar, le leader de la vanille, est l’un des pays les mieux organisés, car les autorités malgaches ont établi une sorte de réglementation tarifaire, en plus du contrôle de qualité imposé aux exportateurs.

Ces facteurs ont fait que par le passé, la vanille de Madagascar présentait un excellent rapport qualité/prix, et c’est ce qui lui a permis de s’imposer dans le monde, et ce en dépit de l’évolution négative de la situation depuis 2011. En effet, le prix de la vanille de Madagascar avait atteint les 700 $ US/kilogramme, et ce principalement à cause des catastrophes climatiques, associées à une augmentation de la demande mondiale. La réputation de la vanille malgache, acquise par le passé, a engendré une dépendance sans pareil, et aujourd’hui Madagascar couvre plus de 70% des besoins mondiaux en vanille.

Où acheter une vanille Bourbon de Madagascar de qualité ?

Il est possible d’en acheter auprès des grandes surfaces, toutefois, il faudra vraiment faire attention à sa qualité, sachant que la gousse est souvent sèche, voire cassante, en plus d’être de petite taille. Autrement, il est possible d’en trouver auprès des épiceries fines, ou en ligne, auprès de boutiques spécialisées comme https://www.vanille-de-madagascar.com/

Historique : les origines de la vanille de Madagascar

A l’origine, la vanille était méconnue sur la grande île de Madagascar, car cette épice est venue d’un autre continent. Elle est issue d’une orchidée sauvage lianescente, connue sous le nom de « orchidée Planifolia », c’est la seule orchidée dont le fruit est comestible. Elle est originaire du Mexique en Amérique Centrale, où elle était utilisée par les Aztèques. Ces derniers vénéraient la vanille qui portait le nom « Tlilxochilt ». Ils l’utilisaient pour agrémenter une boisson à base de cacao, qui n’était destinée alors qu’aux guerriers et aux nobles. Toutefois, alors que beaucoup pensent que la vanille était cultivée par les Aztèques eux-mêmes, la réalité était autre. En effet, ces derniers ne faisaient qu’acheter cette épice à leurs voisins les Totonaques, qui se trouvaient dans le golfe du Mexique, près des villes actuelles de Papantla et Veracruz.

Au 16ème siècle, vers 1529, les conquistadors et à leur tête Hernan Cortès qui avait découvert la boisson à la vanille et au cacao, ont rapporté des gousses de vanille en Espagne. Ayant découvert à son tour la fameuse épice, Louis XIV décide alors d’introduire la vanille dans l’île Bourbon vers 1630, l’actuelle île de La Réunion. Toutefois, faute de pollinisateurs (abeille endémique appelée Mélipone), les vanilliers sont demeurés infertiles pendant presque deux siècles, jusqu’à ce qu’un jeune esclave répondant au nom de « Edmond Albius », découvre en 1841 la pollinisation artificielle exercée manuellement. En effet, le jeune garçon de 12 ans rapproche les étamines du stigmate de l’orchidée, de sorte qu’il y ait du pollen sur chaque pistil, et c’est grâce à son geste que le miracle se produisit enfin. Et c’est de cette manière que l’on découvrit la méthode de fécondation artificielle sur l’île ; une méthode pratiquée encore de nos jours, faute d’insectes ou d’oiseaux pollinisateurs. Sept ans après la découverte d’Albius, l’île Bourbon commença à exporter ses premières gousses de vanille. Sa culture fut ensuite généralisée aux principales îles de l’Océan Indien : Madagascar, les Comores, Mayotte et les Seychelles.

On raconte que la première pollinisation manuelle aurait été pratiquée en 1836 par Charles Morren, botaniste exerçant au Jardin botanique de Liège en Belgique et la seconde, une année plus tard par le Français Joseph Neumann, responsable des serres au Jardin du Roi.

Comment la vanille a été introduite à Madagascar ?

Vers 1880, des planteurs réunionnais ont introduit la vanille à Nosy Be. Depuis, sa culture a été élargie aux régions orientales de l’île, où le climat est similaire à celui de la région d’origine de la vanille, sachant que la culture de cette orchidée s’effectue sous des latitudes de 25°N à 25°S, et nécessite un climat tropical avec des précipitations de l’ordre de 2.500 mm annuellement, ainsi que des températures comprises entre 20 et 30°C.

Depuis 1964, la vanille de Madagascar bénéficie tout comme la vanille de Mayotte ainsi que celle de l’île Maurice, de l’appellation « Bourbon ». Actuellement, la culture de la vanille de Madagascar s’effectue principalement dans le « triangle des orchidées » englobant « Antalaha, Andapa et Sambava », où toutes les conditions climatiques sont réunies, sans oublier le savoir-faire des producteurs, sachant que pour produire de la vanille, il faut être très patient, car cela nécessite des années de travail. Ainsi, il faut attendre environ trois à quatre ans après sa plantation pour la production de fleurs, plusieurs semaines pour la fécondation manuelle, puis 9 mois pour que les fruits mûrissent, et environ 3 mois pour la préparation de la vanille (échaudage, étuvage, séchage, triage, affinage, calibrage et conditionnement). Ce travail nécessite de la main-d’œuvre, beaucoup de travail et une grande attention, et ce à chaque étape de la production. Tout ceci permet d’obtenir une vanille de qualité.

Dès 1929, la production malgache de vanille dépassa les 1.000 tonnes, dépassant de loin la production de l’île Bourbon. En dépit d’une forte concurrence de ses voisines de l’Océan Indien, et même celle de l’Indonésie et de l’État du Kerala en Inde, Madagascar conserve à nos jours, son rang privilégié de producteur mondial principal de la vanille, couvrant près de 70% des besoins mondiaux.

Près de 10% des producteurs de la vanille de Madagascar détiennent de grandes exploitations. Plus de la moitié de ces producteurs préparent eux-mêmes leur vanille avec la moitié de leur production, en vendant l’autre moitié à des industriels. Étant le principal produit de la région SAVA, avec la participation de 87% des ménages, la vanille de Madagascar est une culture quasi familiale. Aussi, la filière vanille occupe la deuxième place des produits malgaches exportés après le nickel.

Où acheter de la vanille de Madagascar ?

Il existe plusieurs distributeurs proposant cette épice à la vente. Toutefois, de plus en plus de sites spécialisés proposent la vente de la vanille en ligne, dont : https://www.vanille-de-madagascar.com/.

Comment exporter et importer de la vanille de Madagascar ?

La vanille Bourbon de Madagascar est réputée sur le plan mondial pour sa qualité supérieure, notamment grâce à sa forte teneur en vanilline, molécule (hydroxy-methoxybenzaldéhyde) conférant à la vanille son arôme. La vanille de Madagascar est produite dans des plantations de vanilliers, situés principalement dans la région de SAVA (Andapa, Antalaha, Sambava et Vohemar), dans le nord-est de l’île. Une partie de la récolte est destinée à la consommation locale alors que le reste est destiné à l’exportation. Chaque année, les besoins mondiaux en vanille s’élèvent à plus de 2.000 tonnes. A elle seule, Madagascar fournit près de 1.400 tonnes/an, soit 70% de la production mondiale.

Comment exporter la vanille de Madagascar ?

Le contact s’établir entre les importateurs et les exportateurs de vanille de Madagascar à travers des sites d’annonces spécialisés, à l’instar d’espaceAgro, à titre d’exemple. Une fois le contact établi, les commandes passées et les conditions arrêtées, il y a une procédure à respecter.

  • Au niveau du pays exportateur

Il faut savoir que tout le monde ne peut pas exporter de la vanille Bourbon de Madagascar, et que ce sont les autorités qui dressent la liste des acteurs autorisés à exporter leurs produits, ainsi que le prix, qui est de 250 dollars FOB le kilogramme pour l’année 2020. Aussi, il y a certaines restrictions qui concernent la qualité et le conditionnement de la vanille exportée. Ainsi, elle ne devra pas être immature, sachant que l’État interdit l’exportation de la vanille dite « kitsa », laquelle est immature et présente de ce fait un taux de vanilline moindre. Aussi, la vanille de Madagascar ne doit pas être moisie et son taux d’humidité ne devra pas dépasser les 38%. Concernant l’emballage, la vanille destinée à l’exportation ne devra pas être conditionnée sous vide, sachant que l’emballage utilisé par l’exportateur doit obligatoirement être étiqueté afin d’assurer la traçabilité du produit, notamment dans le cas d’un contrôle sanitaire. Aussi, elle doit être accompagnée de certains documents comme le certificat phytosanitaire ainsi qu’un formulaire douanier, sans oublier la facture de vente et la preuve de paiement, que l’exportateur devra impérativement déposer au niveau des douanes malgaches.

  • Au niveau des pays importateurs

En plus des contraintes citées plus haut et dont certaines sont également exigées par les importateurs, il en existe d’autres. Beaucoup plus libérale que celle du marché américain ou japonais, la politique européenne en matière d’importation de la vanille Bourbon de Madagascar interdit d’importer une vanille comportant des résidus de pesticides. Aussi, l’emballage du produit devrait se faire dans des boîtes métalliques appelées « touques », ou le cas échéant dans des cartons de bonne qualité. Quel que soit l’emballage choisi, l’intérieur devra obligatoirement être recouvert de papier paraffiné ou sulfurisé.

Qui sont les exportateurs de vanille malagasy ?

Il s’agit le plus souvent d’entreprises spécialisées en import-export de produits agricoles, dont fait partie la vanille de Madagascar. Ils font partie du GNEV (Groupement National des Exportateurs de Vanille), qui se charge de veiller sur les intérêts des exportateurs, que ce soit au niveau national ou international. Il existe également un autre organisme, le GES (Groupement des Entreprises de la SAVA), lequel regroupe tous les acteurs de la filière vanille de la région SAVA, incluant les collecteurs, les préparateurs, les conditionneurs et les exportateurs. Ce groupement se charge également de suivre le marché de la vanille, de renforcer les systèmes de contrôle et de délivrer les cartes professionnelles.

Qui sont les principaux importateurs ?


La vanille de Madagascar est importée dans le but d’être vendue en l’état, mais est également importée directement par des industriels. En tête de liste, il y a l’industrie agro-alimentaire composée de chocolatiers industriels ou de producteurs de biscuits et même de  boissons comme les sodas ; et aussi par les maîtres chocolatiers, glaciers et pâtissiers. La vanille est également destinée à l’industrie cosmétique, grâce à ses propriétés régénérantes et antioxydantes. Elle est utilisée pour la fabrication de parfums, de produits de beauté et de soins comme les savons, les shampoings et les crèmes hydratantes, notamment en utilisant son huile essentielle. On peut citer des parfums comme Shalimar de Guerlain et Vanilla Field de Coty. Réputée pour ses nombreuses vertus médicinales, la vanille est exploitée pour ses nombreux bienfaits pour le système nerveux, notamment pour soigner les dépressions, la fatigue intellectuelle, la mélancolie, les problèmes de concentration, ainsi que les troubles de sommeil et de l’humeur.

Quels sont les pays importateurs de la vanille de Madagascar ?

Les principaux pays importateurs sont les États-Unis avec plus de 55%, suivis de la France avec 15%, ensuite de l’Allemagne avec 7%, puis du Japon, du Canada, du Royaume-Uni ainsi que d’autres pays.

Pour avoir plus d’informations au sujet de la vanille de Madagascar, ou dans le but d’acheter une vanille malagasy de qualité, ne pas hésiter à se connecter sur https://www.vanille-de-madagascar.com/.

Comment conserver la vanille de Madagascar ?

Ingrédient précieux, la vanille de Madagascar sublime les flans, les pâtisseries et même le poisson. Elle est également utilisée dans l’industrie cosmétique et en aromathérapie pour la vanilline lui conférant une odeur enivrante, ainsi que dans l’industrie pharmaceutique pour ses divers bienfaits pour la santé.

Toutefois, pour profiter pleinement de ses nombreux bienfaits il est impératif de bien conserver les gousses de vanille de Madagascar.

Pourquoi conserver la vanille de Madagascar ?

Une gousse mal conservée s’assèche. Pour cette raison, il faut la conserver au sec, à l’abri de la lumière, de l’air et de l’humidité, à une température comprise entre 15 et 20°C. Aussi, la vanille ne supporte pas les écarts de température brusques. En outre, si des points blancs apparaissent sur la surface des gousses, il s’agit simplement de vanilline.

Ainsi, mettre les gousses à l’abri de l’humidité, permet de les protéger contre les moisissures. Les protéger contre la lumière du soleil, l’air et la chaleur, leur évite un dessèchement certain (dessiccation), et leur permet de conserver leur souplesse et leurs aromes.

Comment doivent être conservées les gousses de vanille ?


  • Elles doivent être déposées idéalement dans un contenant hermétique, à condition que ce dernier soit propre et bien au sec.
  • Si les gousses sont déposées à l’intérieur d’un bocal ou dans des tubes en verre, ces derniers ne devront pas être exposés à la lumière.

L’idéal est de conserver les gousses de vanille de Madagascar dans des boîtes hermétiques, pas trop grandes, afin d’éviter qu’elles ne soient en contact avec une quantité d’air importante. Dans le cas où il y aurait une grande quantité de gousses, il est plus judicieux de les rassembler et les ficeler avec du raphia, afin de conserver leur souplesse le plus longtemps possible. Aussi, il est recommandé de les enrouler dans du papier paraffiné comme dans les pays producteurs.

Une astuce de grand-mère employée à Madagascar consiste à déposer les gousses de vanille Bourbon de Madagascar dans des bocaux en verre, remplis de sucre cristallisé ou de sucre de canne. Elles seront non seulement au sec, mais également à l’abri de la lumière, de l’air et de l’humidité. De plus, cette méthode permet de parfumer savamment le sucre et d’obtenir ainsi du sucre vanillé, pouvant être employé par la suite pour la préparation de desserts parfumés aux douces notes de vanille. A Tahiti, les gousses de vanille sont déposées dans un bocal avec un fond de rhum, de sorte que l’une des extrémités des gousses soit en contact avec le liquide. Cette méthode permet de conserver leur état, et de récupérer le rhum aromatisé à la vanille en cuisine ou pour préparer des cocktails. Cette deuxième méthode rappelle l’extrait de vanille, produit à partir de la macération des gousses dans de l’alcool blanc, pendant plusieurs mois, et dont le résultat est exceptionnel.

Il faut éviter

  • D’utiliser des récipients avec des bouchons en liège, car cela favorise le développement de moisissures.
  • De conserver les gousses dans des récipients ou dans des sacs en plastique, car ils laissent échapper les arômes.
  • De déposer les gousses au réfrigérateur, car le froid comme la ventilation peuvent nuire à la qualité de la vanille.
  • De mettre les gousses de vanille en contact ou près d’autres épices, car leur arôme risque d’être dénaturé par les parfums dégagés par les autres épices.
  • De congeler les gousses de vanille, et ce même si certains professionnels de l’industrie agroalimentaire comme les chocolatiers congèlent les kilos de vanille qui transitent par leurs locaux pendant une durée de 24 mois environ. Les puristes quant à eux, n’apprécient pas cette méthode, car le froid stopperait le développement de la vanilline.
  • De garder une gousse moisie. Il faut plutôt la jeter, car elle risque de contaminer les gousses saines.

Quelle est la durée de conservation de la vanille de Madagascar ?

Même si les gousses de vanille de Madagascar peuvent être conservées pendant 2 années, l’idéal est de ne pas dépasser une année de conservation. Car, au-delà, et à condition que la vanille n’ait pas moisie, il sera toujours possible de l’utiliser, mais elle sera moins aromatisée. Une astuce consiste à infuser ces gousses dans du lait, et ce que ce soit pour retrouver le sommeil la nuit ou pour préparer des desserts.

 Pour conserver la vanille, il est nécessaire d’utiliser de la vanille de Madagascar de qualité supérieure, c’est pourquoi nous vous conseillons de ne pas acheter vos gousses n’importe où, sachant que même ce domaine n’a pas été épargné par les escrocs. Voici un fournisseur en ligne qui propose des gousses de qualité supérieure : https://www.vanille-de-madagascar.com/. Aussi, ce fournisseur propose à ses clients un blog riche en informations en rapport avec cette orchidée et même des recettes, pour ne pas être à court d’idées et d’inspiration.

Vanille de Madagascar: les recettes et vertus

Issue d’une orchidée grimpante, pouvant atteindre 15 mètres de longueur, la vanille de Madagascar est très appréciée pour son arôme subtil, relevant les préparations culinaires les plus élaborées mais aussi pour ses bienfaits sur la santé physique et mentale.

En voici quelques uns :

  •  Certaines études ont démontré le pouvoir de la vanilline (substance aromatique) à réduire le taux de cholestérol et de ce fait les accidents vasculaires cérébraux. La vanille permet également de perdre du poids en améliorant le métabolisme.
  • La vanille a des propriétés anti oxydantes, permettant de réduire les radicaux libres dans le corps, responsables de provoquer des maladies graves comme le cancer. Elle aide à prévenir la dégradation des cellules tout en régénérant celles qui se seraient dégradées.
  • Cette épice a des propriétés anti-inflammatoires et serait toute recommandée pour les personnes souffrant d’arthrite ou de goutte, à titre d’exemple.
  • L’huile essentielle de vanille est très bénéfique pour la peau qu’elle hydrate tout en douceur et pour les cheveux qu’elle nourrit en profondeur tout en les renforçant.
  •  Grâce à ses propriétés antibactériennes, la vanille aide à lutter contre les éruptions cutanées, tout en prévenant l’apparition de cicatrices d’acné.
  • Utilisé en aromathérapie, l’arôme de vanille contribue à calmer et apaiser les nerfs, à soulager le stress et à combattre l’insomnie. Il est également indiqué pour soigner les crises de panique et l’hystérie. Aussi, la vanille aide à lutter contre la fatigue intellectuelle tout en améliorant la concentration et la mémoire.
  • Consommée en tisane, la vanille favorise une digestion saine, apaise l’inflammation intestinale et les maux d’estomac.
  • Mélangé à de l’eau tiède, l’extrait de vanille pourrait soulager les problèmes respiratoires et à réduire l’inflammation et les problèmes de gorge irritée.

Voici quelques recettes permettant de bénéficier des vertus de cette épice :

  • Lait chaud à la vanille de Madagascar (pour 4 personnes) :

Faire réchauffer 1 litre de lait au bain-marie ou au micro-ondes pendant 3 à 5 minutes, retirer puis laisser infuser le contenu d’une bonne gousse de vanille de Madagascar, pendant 10 minutes. Sucrer légèrement le lait vanillé ou le laisser tel quel, car la vanille est naturellement riche en sucre. Filtrer le mélange avec une passoire puis servir dans des mugs et consommer tiède. Cette recette est idéale en hiver ou juste au moment de dormir, elle permet de bénéficier des bienfaits de la vanille naturelle notamment pour lutter contre l’insomnie ou pour se relaxer.

  • Vin à la vanille :

Pour soigner une bronchite chronique, accompagnée de toux, il est conseillé de faire macérer six gousses de vanille dans du vin cuit pendant une durée d’un mois. La potion obtenue devra permettre de soulager les bronches irritées.

  • Huile essentielle de vanille de Madagascar :

il faut d’abord se procurer une huile de qualité, dégageant un puissant parfum exotique. Elle peut être utilisée de diverses façons :

En diffusion : que ce soit par brumisation, nébulisation ou par chaleur douce, cela permet aux utilisateurs se trouvant au sein d’un même espace (maison, bureau, salon de beauté…) de se relaxer et ressentir un bien-être immédiat. L’huile essentielle de vanille de Madagascar permet également de chasser les mauvaises odeurs (cigarettes, renfermé, cuisine…).

En inhalation : il est possible de profiter des bienfaits de la vanille, en diluant quelques gouttes d’huile essentielle de vanille de Madagascar dans un petit récipient contenant de l’eau chaude. Autrement, il est également possible d’appliquer quelques gouttes d’HE sur l’intérieur des poignets ou sur un mouchoir en tissu et de respirer le parfum de temps à autre.

En massage ou en application cutanée : avant, il est recommandé à l’utilisateur de tester l’huile sur le pli intérieur de son coude pour s’assurer qu’il n’est pas allergique à cette HE.
Si la personne n’est pas allergique, il peut diluer l’huile essentielle de vanille dans de l’huile végétale, à raison d’1 goutte d’HE pour 4 gouttes d’huile végétale. Il pourra l’utiliser pour hydrater une peau sèche, ou pour prévenir l’apparition des rides ou des vergetures. Il peut également l’appliquer sur le bas du dos et se masser ou se faire masser pour traiter l’impuissance sexuelle, sachant que la vanille a des vertus aphrodisiaques également. Il peut pour toutes ces recettes remplacer l’huile végétale par une crème hydratante bio.

  • Infusion à la vanille et à la camomille :

connue pour sa capacité à calmer la gorge, l’esprit et aussi l’appareil digestif, la camomille peut être associée à la vanille de Madagascar qui apportera à l’infusion une touche gourmande grâce à son arôme puissant et au sucre qu’elle contient. Aussi, la vanille peut optimiser l’effet de cette infusion grâce à sa capacité à stimuler le système nerveux et l’appareil digestif à la fois.

Pour acheter de la vanille Bourbon de Madagascar, voici un site offrant une vanille de qualité : https://www.vanille-de-madagascar.com/.

Vanille de Madagascar: les normes de production du pays

De sa préparation à sa culture, la culture de la vanille exige une attention particulière ainsi qu’un certain dévouement et surtout beaucoup de patience, dans la mesure où il faut attendre environ trois années avant sa floraison. Sa production nécessite :

Un environnement spécifique

  • Un climat tropical avec de la chaleur, une humidité élevée, du soleil et de la pluie. Trop de soleil pourrait tout gâcher et il est nécessaire de fournir de l’ombre aux plants.
  • Un sol sableux, bien drainé
  • Un support riche en humus (matériel végétal comme de la fibre de noix de coco, à titre d’exemple)

Le recours à plusieurs ouvriers

  • Les pollinisateurs :

    il s’agit d’ouvriers et ouvrières appelées également “marieuses” chargés de polliniser les fleurs artificiellement une par une. Au Mexique par exemple, pays d’origine de la vanille, la pollinisation est assurée naturellement par une abeille spécifique, appelée “Mélipone”.
    Munis d’épines, les pollinisateurs humains peuvent polliniser entre 1.000 et 1.500 fleurs par jour, en transférant le pollen contenu dans le coeur de la fleur sur le stigmate. Toutefois, il faudra attendre environ neuf mois avant la récolte des premières gousses de vanille.

  • Les préparateurs :

    ce sont des ouvriers chargés d’assurer les différentes étapes du processus de production de la vanille. Ainsi, ils procèdent d’abord à l’échaudage des gousses, puis à leur étuvage en terminant par le séchage.

  • Les conditionneurs :

    il s’agit d’ouvriers chargés du tri et du calibrage des gousses puis de leur mise en bottes ou en sachets avant de les stocker dans des boîtes hermétiques ou dans des cartons.

Le choix d’une des trois méthodes de plantation pratiquées dans la région de SAVA au nord-est de l’Île.

Arangi

  • Sous-bois :

    c’est la méthode la plus usitée et aussi la plus rentable. Cette technique a été adoptée par les premiers cultivateurs.

  • Sous-ombrière :

    bien qu’elle soit très efficace, elle est néanmoins plus coûteuse que les autres méthodes et n’est de ce fait pas accessible à tous les agriculteurs-producteurs.

  • En intercalaire

    : elle consiste à cultiver les plants entre des arbres comme le caféier, qui serviront de tuteurs.

Quelles sont les différentes étapes de la production de la vanille de Madagascar ?

Sa plantation s’effectue en prélevant de jeunes plants d’un pied-mère, puis de les bouturer à la fin de la saison sèche (entre juin et juillet), en respectant une distance de 2 mètres entre les pieds. La croissance des lianes varie de 0.60 centimètre à 1.10 mètre par mois. Cette méthode est moins longue que la reproduction par les graines.
Le processus de production de la vanille de Madagascar implique la floraison et la fécondation de la mi-septembre à la mi-octobre, le poinçonnage des gousses entre les mois de novembre et février et la récolte des gousses de juin à septembre.

Vient ensuite le long processus de préparation, en soumettant les gousses matures à l’échaudage dans le but de stopper leur vie végétale. Ensuite, il faut procéder à l’étuvage puis au séchage. Les gousses sont ensuite triées en fonction de leur longueur et couleur avant d’être affinées en étant placées dans des boîtes hermétiques tapissées de papier spécial. Le rendement moyen de la vanille varie de 300 à 400 kilogrammes/ha, sachant qu’un kilogramme de vanille verte permet d’obtenir environ 250g de vanille préparée.

La filière vanille a été libéralisée vers le milieu des années 90, grâce à la prise d’une série de mesures. Il s’agit entre autres de la suppression des primes sur les quantités de vanille stockées, ainsi que la suppression de la caisse vanille et la réduction des taxes sur l’exportation. Par ailleurs, la filière est structurée dans la région SAVA à l’aide du Groupement des Entreprises de la SAVA (GES). En plus de définir les dates d’ouverture des récoltes, le GES renforce les systèmes de contrôle et procède à l’établissement des cartes professionnelles des ouvriers chargés de la plantation et de la préparation de la vanille.

Exigences étatiques en matière de commercialisation

L’État malgache impose aux agriculteurs trois récoltes annuelles afin d’éviter de cueillir des gousses immatures. Aussi, ces gousses devront mesurer au moins 12 cm sachant que leur longueur varie de 14 à 22 cm. Environ deux mois avant la récolte, les gousses de vanille sont poinçonnées avec les initiales du producteur, leur garantissant une traçabilité permettant de lutter contre le vol, devenu un phénomène fréquent ces dernières années. Concernant le prix de la vanille, il est fixé entre le fournisseur et l’acheteur, lesquels négocient pendant 3 ou 4 jours, à l’issue de ce délai c’est le dernier prix proposé par l’acheteur qui sera retenu.

Certification internationale pour la vanille de Madagascar

Rainforest Alliance a délivré une certification internationale à plus de 1.700 producteurs malagasy respectueux des normes, tant sur le plan de la production que celui du respect de l’environnement (conservation de la biodiversité, bonne gestion des ressources naturelles…). Ces certificats pourront être utilisés par les producteurs au profit de leur activité, mais ne devront pas être une finalité en soi, les efforts devront être maintenus.
Par ailleurs, la vanille de Madagascar bénéficie du label “Bourbon” créé en 1964, concernant uniquement la vanille issue de l’orchidée Vanilla Planifolia, implantée dans les anciennes colonies de l’Océan Indien, comme Les Comores, La Réunion (ex Île Bourbon), Les Seychelles et évidemment l’Île de Madagascar.
Consultez ce site https://www.vanille-de-madagascar.com pour plus de détails concernant la vanille Bourbon de Madagascar et pouvoir acheter des gousses de vanille de bonne qualité.

Pourquoi la vanille de Madagascar dispose du label bourbon?

Qu’est-ce que la vanille bourbon ?

La vanille de Bourbon est un label créé en 1964 afin de différencier les productions en provenance du Mexique, d’Indonésie, du Kerala ou de Tahiti de celles produites en Océan Indien, dans les îles : Réunion, Madagascar, Comores, Maurice et les Seychelles. Elle est issue d’une orchidée appelée Vanilla Planifolia connue également sous le nom Vanilla Fragrans. Sa grande qualité repose non seulement sur sa plantation mais aussi sur sa préparation. Son prix dépend généralement de son terroir.

La vanille Bourbon est une épice très convoitée par les grands chefs, elle est brune, grasse et a un parfum floral avec de fortes notes de cacao. La gousse mesure de 12 à 22 cm de longueur sur 3 à 8 mm de largeur, avec un poids variant de 3 à 5 g.

Sa culture nécessite un savoir-faire certain et une attention continue. Le procédé de préparation de la vanille de Bourbon, adopté par la plupart des pays producteurs, se divise en six phases après la cueillette des gousses vertes :

  • L’échaudage :

cette étape consiste à plonger pendant 3 minutes, des gousses de vanille disposées dans des paniers en osier, dans une eau à 65°C, et ce dans le but de les mortifier (stopper leur vie végétale).

  • L’étuvage et la fermentation :

après avoir été retirées de l’eau chaude puis de leurs paniers, les gousses de vanille sont ensuite étalées sur des couvertures en laine disposées dans des caisses en bois, et ce dans le but de les faire étuver. La vanille prend durant cette étape sa jolie couleur brune et commence à développer son parfum.

  • Le séchage :

les gousses sont à ce niveau-là disposées sur des claies en bois et exposées d’abord au soleil pendant deux à trois semaines, puis à l’ombre après le processus de triage, et ce pendant un mois ou plus.

  • La mise en malle :

les gousses sont déposées dans des malles en bois pendant environ 8 mois, tout en étant contrôlées régulièrement. Le parfum de la vanille s’affine pendant cette durée.

  • Le calibrage :

les gousses sont triées puis classées en fonction de leur longueur et couleur. Les gousses similaires sont alors regroupées en bottillons puis ficelées.

  • Le stockage :

les gousses sont par la suite conditionnées dans des boîtes hermétiques, tapissées de papier paraffiné, et ce pendant une durée de deux à trois mois à température ambiante, où leur arôme se concentre davantage.

Quand a-t-elle été introduite sur l’île de Madagascar ?

La vanille Bourbon a été introduite sur l’île, la première fois en 1980 par des planteurs réunionnais dans la ville de Nosy Be, sachant que sa plantation exige un climat humide tropical. Sa culture s’est généralisée par la suite dans la région de SAVA (Sambava, Antalaha, Vohemar et Andapa), située dans le nord-est de l’île, sachant que le climat de cette région favorise le développement des vanilliers, avec des précipitations abondantes de l’ordre de 2.000 mm/an.

A l’origine, la vanille Bourbon a été cultivée sur l’île Bourbon, actuellement île de La Réunion, où elle y a été introduite par les Français. Toutefois, les lianes de vanille restèrent infertiles pendant deux décennies, faute de polinisateurs. Ce n’est qu’en 1841, qu’un jeune esclave appelé Edmond Albius, initié à la botanique par M. Beaumont Bellier, découvrit la fécondation manuelle. Par la suite, les techniques de fermentation et de séchage ont été introduites à l’Île Bourbon, puis aux Seychelles, à Madagascar, et aux Comores.
Comment reconnaître une bonne gousse de vanille de Madagascar ?
Elle doit être souple au point de pouvoir faire un nœud ! Ceci est permis grâce à un taux d’humidité supérieur à 33%, le cas échéant la gousse casse. Ceci est dû à une mauvaise préparation, à des gousses n’ayant pas atteint la phase de maturité à leur récolte, ou à un mauvais conditionnement. Aussi la vanille Bourbon de Madagascar doit mesurer au moins 14 cm, être pleine et un peu grasse, tout en étant brillante sans pour autant être luisante.

La vanille Bourbon de Madagascar est très prisée car c’est une valeur sûre ! C’est pourquoi l’île exporte en moyenne 1.500 tonnes de vanille/an, soit près de 70% de la production mondiale !

Comment reconnaître une bonne gousse de vanille de Madagascar ?

Elle doit être souple au point de pouvoir faire un nœud ! Ceci est permis grâce à un taux d’humidité supérieur à 33%, le cas échéant la gousse casse. Ceci est dû à une mauvaise préparation, à des gousses n’ayant pas atteint la phase de maturité à leur récolte, ou à un mauvais conditionnement. Aussi la vanille Bourbon de Madagascar doit mesurer au moins 14 cm, être pleine et un peu grasse, tout en étant brillante sans pour autant être luisante.

La vanille Bourbon de Madagascar est très prisée car c’est une valeur sûre ! C’est pourquoi l’île exporte en moyenne 1.500 tonnes de vanille/an, soit près de 70% de la production mondiale !

L’importance de la longueur de la gousse de vanille Madagascar

Très réputée dans le monde, la vanille Bourbon de Madagascar se marie bien avec la pomme, le melon, la pêche et la poire. Elle relève parfaitement des préparations à base de lait comme les flans, les crèmes glacées et même des plats salés comme le poisson, à titre d’exemple.

La gousse de vanille de Madagascar également appelée vanille Bourbon, fait partie du genre Vanilla Planifolia, originaire de l’Amérique Centrale et cultivée depuis le 19ème siècle sur les îles de l’Océan Indien : Comores, Madagascar, la Réunion et les Seychelles. En dépit de leur origine commune, les gousses diffèrent d’un pays producteur à un autre.

D’où provient la gousse de vanille Bourbon de Madagascar ?

À l’origine, elle provient de la fleur du vanillier. Elle est le résultat de la pollinisation manuelle (suivant la technique inventée par Edmond Albius) de l’ovaire faisant office de pédoncule, lequel se transforme petit à petit en gousse. Cette dernière fait office d’étui renfermant plusieurs petites graines, et est cultivée alors qu’elle est encore verte et fraîche, avant maturité, et ce dans le but de subir tout un processus de transformation. La vanille Bourbon de Madagascar est généralement de couleur brun foncé et mesure entre 14 et 20 cm avec 3 à 8 mm de largeur. Son poids oscille entre 3 et 5g.

Quelles sont les caractéristiques de la vanille Bourbon de Madagascar ?


Chaque gousse a des qualités distinctes, qu’elle développe lors du processus de préparation, sachant qu’elles réagissent différemment aux différentes étapes de ce processus, notamment celle relative au séchage. L’île de Madagascar compte trois types de gousse de vanille : la vanille Rouge, la vanille Noire Gourmet et la vanille Noire TK. Toutefois, elles ont plusieurs points en commun. Elles sont toutes les trois issues de l’orchidée Vanilla Planifolia, en plus d’être cultivées dans la même région avec un même climat et un sol quasi-identique.

Elles ont en commun, leur arôme avec quelques petites différences relatives à leur taux d’humidité et à leur aspect extérieur. La vanille Bourbon de Madagascar peut être stockée au sec et à l’abri du soleil dans des boîtes hermétiques tapissées de papier paraffiné. En outre, son prix est compris entre 120 et 600 euros le kilogramme, et varie en fonction de la taille de la gousse, sa grosseur et sa qualité. Elle est destinée aussi bien aux grands chefs qu’aux novices.

La longueur de la gousse de la vanille Bourbon de Madagascar a-t-elle une importance ?

Pas vraiment, l’accent est plutôt mis sur sa souplesse et sa chair, en plus de son taux d’humidité et la puissance de l’arôme qu’elle renferme. Evidemment, son processus de sa fabrication ainsi que sa conservation sont très importants. À l’achat, le consommateur devra faire attention et se méfier de certains producteurs et/ou vendeurs malintentionnés, lesquels peuvent, à titre d’exemple lui vendre une vanille conditionnée sous vide, tout en lui demandant de n’ouvrir le paquet qu’une fois arrivé chez lui.

Voici les principaux types de vanille Bourbon de Madagascar :

– La vanille Rouge :

Cette gousse mesure entre 14 et 20 cm avec un poids compris entre 2 et 4 grammes. Tout comme toutes les sortes de vanille cultivées à Madagascar, elle dégage un puissant arôme floral avec une note chocolatée. Elle se divise à son tour, en 2 types de vanilles : l’une type US et l’autre type Europe. La première est plus sèche et moins souple que la seconde. La vanille Rouge US a un taux de vanilline compris entre 1,4 et 1,8% avec un taux d’humidité variant de 18 à 25%. La vanille Rouge Europe a un taux de vanilline de 1,7% et renferme un taux d’humidité d’au-moins 25%.

La vanille Rouge est généralement exportée telle quelle, enveloppée dans un papier spécial. Elle est essentiellement destinée aux industriels nord-américains. Aussi, elle peut être transformée en fragments tout comme elle peut être utilisée pour la fabrication de l’oléorésine destinée à l’industrie alimentaire.

– La vanille Noire Gourmet :

C’est une vanille haut de gamme. Elle se présente sous forme d’une gousse de 15 cm avec un poids variant de 3 à 5 g. Sa couleur est brun foncé virant parfois au noir. La gousse est souple et maniable et est grasse sans être gonflée, grâce à un taux d’humidité compris entre 30 et 38%. Elle dégage un puissant arôme floral avec de subtiles notes de cacao. Son taux de vanilline oscille entre 1,6 et 2,2%.

– La vanille Noire TK :

Cette gousse a une robe marron. Elle est moins souple que la vanille Noire Gourmet, car son taux d’humidité est de seulement 24%. Cette gousse de vanille mesure 13 cm. Elle est de ce fait plus courte que la vanille Noire Gourmet et la vanille Rouge dans ses deux versions. Elle est généralement utilisée pour fabriquer l’extrait naturel de vanille ainsi que la vanille en poudre.